Thèse soutenue

La création du plan de la ville hellénistique d’Europos-Dura (Syrie) : analyse du processus de création d’un plan urbain en Syrie hellénistique et romaine

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Auteur / Autrice : Gérard Thébault
Direction : François Queyrel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes grecques
Date : Soutenance le 16/12/2019
Etablissement(s) : Paris Sciences et Lettres (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....)
Laboratoire : Archéologie et philologie d'Orient et d'Occident (Paris ; 1998-....)
Jury : Président / Présidente : Dominique Briquel
Examinateurs / Examinatrices : François Queyrel, Dominique Briquel, Lorenz E. Baumer, Vincent Michel, Pierre Leriche, Hélène Dessales
Rapporteur / Rapporteuse : Lorenz E. Baumer, Vincent Michel

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le plan de la ville d’Europos-Dura, ville fortifiée créée sur la rive occidentale de l’Euphrate par les Macédoniens au tournant des IIIe et IIe siècles av. n. è., se dissimule sous des vestiges laissés à l’abandon depuis l'an 256 de n. è. La ville est conquise par les Parthes en 113 avant n. è., puis par les Romains d’abord en 165, puis en 265. Ils installent alors leur camp dans la partie nord de la ville. Le plan des vestiges du lotissement intramuros dressé par la Mission de l’Université de Yale avant la seconde guerre mondiale a été complété et informatisé depuis 1986 par la Mission Franco-Syrienne d’Europos-Doura grâce à des levers de surface, des prospections géophysiques et des travaux archéologiques. Il est maintenant possible d’en étudier les caractéristiques géométriques de manière très précise, sans déformation ni sectionnement, sur les cinquante hectares que protège l’enceinte. Après l'observation d'une centaine de plans d'autres villes, hellénistiques et autres, l'étude géométrique conduit au plan original de la ville fortifiée et explique son évolution. Elle révèle certaines facettes du savoir-faire des arpenteurs mésopotamiens, macédoniens et romains. Elle décrit la manière dont l’organisation du lotissement s’appuie sur une trame géométrique régulière, tout en s’en éloignant, et montre comment les progrès des techniques d’arpentage ont marqué l’évolution du plan des villes créées ex nihilo.