Thèse soutenue

Raconter le paysage par l'inventivité esthétique, matérielle et technique : Les paysagistes britanniques du Grand Tour et les communautés artistiques continentales 1760-1800

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Auteur / Autrice : Marie-Claude Beaulieu Orna
Direction : Véronique MeyerLaurence Blancher-Riviale
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 30/11/2019
Etablissement(s) : Poitiers
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Humanités (Poitiers ; 2018-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Histoire, Histoire de l'Art et Musicologie (Poitiers ; 2008-....)
faculte : Université de Poitiers. UFR de sciences humaines et arts
Jury : Président / Présidente : Michel Hochmann
Examinateurs / Examinatrices : Véronique Meyer, Laurence Blancher-Riviale, Émilie Beck-Saiello, Guillaume Faroult, Isabelle Baudino, Michèle-Caroline Heck
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Hochmann, Philippe Sénéchal

Résumé

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Notre recherche se propose de suivre la voie choisie par les peintres de paysage britanniques du Grand Tour dans le dernier tiers du XVIIIe siècle pour remédier à l'ambiguïté propre au genre pictural, née d'un attachement à certaines références artistiques continentales concomitant à un désir d'affirmation d'une spécificité britannique. En cherchant à cerner d'un côté le contexte italique, où s'entrecroisent une tradition du paysage classique et une émulation artistique, et, de l'autre, les particularités de l'enseignement du dessin de paysage en Grande-Bretagne, ce sont les fondements de la pratique artistique qui sont d'abord examinés. Vient ensuite l'analyse de cette pratique elle-même, consacrée en grande part à l'exercice de l'étude sur le motif ainsi qu'à la recherche et à la mise en œuvre de procédés novateurs, utilisés pour répondre aux desseins esthétiques des peintres. Dans le même esprit, l'utilisation singulière qui est faite du support papier est étudiée afin de mieux mettre en lumière le rapport à la matérialité propre à la période. Enfin, notre étude s'intéresse aux différents modes de diffusion innovants adoptés par ces peintres pour faire connaître leur talent. Parallèlement, elle soulève la question des interactions artistiques dans ce milieu cosmopolite, suggérant quelques transferts de compétences des Britanniques vers les communautés artistiques continentales. Nous espérons ainsi montrer l'inventivité, qui suit une continuité logique allant de la formation reçue au partage des œuvres de voyage, ainsi à l'œuvre chez les paysagistes britanniques du Grand Tour au moment de son développement culminant.