Stratégies de survie et de croissance dans un contexte de turbulence.Le cas des petites et moyennes entreprises dans le photovoltaïque.
Auteur / Autrice : | Thanh thao Pham |
Direction : | Philippe Larédo |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de Gestion |
Date : | Soutenance le 26/02/2019 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Organisations, marchés, institutions (Créteil ; 2010-) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovations Sociétés |
Jury : | Président / Présidente : Yves Lichtenberger |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Larédo, Corine Genet, Barbara Breitschopf, Aurélie Delemarle, Eric Jolivet | |
Rapporteur / Rapporteuse : Corine Genet, Barbara Breitschopf |
Mots clés
Résumé
L’objectif de la thèse est d’enquêter sur les capacités de survie des acteurs opérant dans un segment fragmenté d’une chaîne de valeur, en l’occurrence le photovoltaïque, dont la partie aval subit des turbulences. En particulier cette étude porte sur les entreprises privées de petite taille, de technicité moyenne ou faible. Des entretiens suivis d’une étude quantitative sur 103 firmes ont été réalisés.Les trois principales contributions sont les suivantes.Premièrement, une nouvelle taxonomie de diversification industrielle est proposée basée sur les frontières du marché et de l’industrie. Il en découle quatre possibilités : (1) entreprises non-diversifiées ; (2) entreprises diversifiées au sein d’une même industrie ; (3) entreprises diversifiées dans deux industries ; et (4) entreprises diversifiées dans plus de deux industries.Deuxièmement, quatre business models correspondent à ces quatre possibilités, me permettant de démontrer qu’il existe un nombre limité de business model dans une industrie.Finalement, j’ai identifié deux facteurs impactant les capacités de survie et la performance de croissance des entreprises à moyen terme : l’horizon stratégique des managers et le temps de réponse. Il en découle quatre trajectoires de performance. Il est également montré que les entreprises ayant les meilleures profitabilités avant la crise optent pour une stratégie de réduction qui a pour effet de réduire leur profitabilité. Inversement, celles qui ont une profitabilité moins bonne au début s’engagent dans de gros investissements, sous condition de ressources, résultant en une meilleure profitabilité. Cela conduit à une homogénéisation des taux de retours.