Thèse soutenue

Ni vues, ni connues : étude des contributions des acteurs des milieux autochtones et universitaires à l'encadrement de la circulation des savoirs traditionnels du Canada

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Auteur / Autrice : Thomas Burelli
Direction : François FéralSophie Thériault
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit public
Date : Soutenance le 06/09/2019
Etablissement(s) : Perpignan en cotutelle avec Université d'Ottawa
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale INTER-MED (Perpignan ; 2011-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de droit économique et du développement (Perpignan)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Karine Gentelet, Konstantia Koutouki, Mathieu Doat, Hugo Asselin, Florence Galletti
Rapporteur / Rapporteuse : Karine Gentelet, Konstantia Koutouki, Mathieu Doat, Hugo Asselin, Florence Galletti

Mots clés

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Résumé

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La circulation des savoirs traditionnels constitue une problématique juridique qui a fait l’objet de nombreuses réflexions et développements au sein de différents forums depuis les années 1990. Au-delà des évolutions du droit international et des législations nationales, très peu d’attention a été portée sur les contributions normatives des acteurs des milieux universitaires et autochtones. Les autochtones et les chercheurs figurent pourtant parmi les acteurs sociaux qui sont les plus directement concernés par la problématique de la circulation des savoirs traditionnels et potentiellement les plus conscients des enjeux dans ce domaine. Leurs contributions demeurent toutefois dans beaucoup de cas largement sous-estimées et méconnues. C’est pourquoi dans le cadre notre thèse, nous nous sommes lancés dans la collecte, la description et l’analyse de deux grands types de contributions: 1-les démarches globales entreprises à l’échelle des institutions de recherche et des institutions autochtones pour l’encadrement des rapports entre les autochtones et les chercheurs et pour l’accès et l’utilisation des savoirs traditionnels (par exemple les codes éthiques ou les protocoles de recherche); 2- les dispositifs d’encadrement plus ponctuels à l’échelle de projets de recherche spécifiques au moyen de pratiques contractuelles entre les communautés autochtones et les chercheurs. Nous sommes parvenus à identifier 121 instruments parmi lesquels 62 cadres généraux et 59 contrats.