Etude de l’espace dans l’oeuvre romanesque de Mohammed DIB
Auteur / Autrice : | Karim Nait Ouslimane |
Direction : | Juliette Vion-Dury |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures et civilisations comparées |
Date : | Soutenance le 14/12/2019 |
Etablissement(s) : | Paris 13 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Érasme (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Arnaud Huftier |
Examinateurs / Examinatrices : Geetha Ganapathy-Doré | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Arnaud Huftier, Gérard Chandès |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La notion d’espace en littérature ne se limite pas à la seule référence spatiale qui situe le texte littéraire dans un contexte donné. Dans l’oeuvre romanesque de Mohammed Dib, l’espace est lui-même enjeu d’une écriture déterritorialisée qui brouille souvent les références spatiales pour sortir des sentiers battus de la littérature des « Maîtres » et échapper aux « lieux communs » de la littérature francophone. Une équation littéraire délicate qui trouve une solution heureuse dans l’oeuvre romanesque de Dib sous le signe deleuzien du « devenir mineur ». Toute l’oeuvre de Dib est traversée par un puissant désir de vie qui caractérise ses principaux personnages aux consciences tourmentées. Ainsi, le petit Omar est hanté par une faim constante qui n’est pas celle du ventre affamé mais celle de l’Homme privé de liberté et qui finit par rejoindre les rangs des militants pour l’indépendance de l’Algérie. Que ce soit sur les étendues désertiques du Sahara algérien ou sur les forêts et lacs scandinaves de la trilogie nordique, l’oeuvre littéraire de Mohammed Dib offre un espace privilégié à l’homme interrogateur du monde qui lit, qui écrit pour se connaître.