Food processing and risk of non-communicable diseases : findings from the NutriNet-Santé cohort - TEL - Thèses en ligne Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2019

Food processing and risk of non-communicable diseases : findings from the NutriNet-Santé cohort

Transformation des aliments et risque de pathologies chroniques dans la cohorte NutriNet-Santé

Résumé

During the past decades, diets in many countries have shifted towards an important increase in the degree of food processing and formulation. Several characteristics of ultra-processed foods have led the scientific community to wonder about their potential impact on long-term human health. Ultra-processed foods have in average, a lower nutritional quality than unprocessed or minimally processed foods (higher content of saturated fat, added sugar and salt, along with a lower fiber and vitamin density). They often contain food additives, neoformed compounds created during processes, and are often packaged in materials in contact with food from which contaminants may migrate to the food matrix. We investigated within the prospective French cohort NutriNet-Santé, the associations between the consumption of ultra-processed food and risks of cancer, cardiovascular disease, type 2-diabetes, overweight, obesity, and weight trajectories. More than 100,000 adult participants were included. Dietary intakes were collected using repeated 24 hour dietary records, designed to register participants’ usual consumption of more than 3,500 food items. These foods were categorized using the NOVA classification according to their degree of processing. Participants were followed, and the occurrence of chronic diseases was ascertained using a multi-source strategy including a linkage to medico-administrative databases.The analyses highlighted robust significant associations between the consumption of ultra-processed foods, and increased risks of overall and breast cancers, cardiovascular, cerebrovascular, and coronary heart diseases, type 2-diabetes, overweight, obesity and weight gain. These analyses accounted for a large number of lifestyle, socio-demographic, anthropometric, medical, behavioral, and nutritional factors. The associations remained significant throughout all the sensitivity and stratified analyses. Beyond nutritional aspects, various factors in processing and reformulation might play a role in these associations, and further studies are needed to better understand their relative contributions and to establish a causal link. Meanwhile, public health authorities in several countries have recently started to promote unprocessed or minimally processed foods and to recommend limiting the consumption of ultra-processed foods.
Au cours des dernières décennies, les régimes alimentaires de nombreux pays ont connu une augmentation importante du degré de transformation et de formulation des produits. Plusieurs caractéristiques des aliments ultra-transformés ont incité les chercheurs à investiguer l’impact potentiel de leur consommation sur la santé. Les aliments ultra-transformés ont en moyenne une moins bonne qualité nutritionnelle, comparée à celle des aliments non transformés, se caractérisant souvent par une teneur plus élevée en graisses saturées, en sucres ajoutés et en sel, ainsi que par une teneur plus faible en fibres et vitamines. Ces aliments contiennent souvent des additifs alimentaires, des composés néoformés, et sont en général conditionnés dans des matériaux d’emballage contenant des substances susceptibles de migrer vers la matrice alimentaire. Nous avons investigué, au sein de la cohorte française NutriNet-Santé, les associations entre la consommation d'aliments ultra-transformés et les risques de cancer, de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2, de surpoids, d'obésité et de trajectoires pondérales. Plus de 100 000 adultes ont été inclus. Les apports alimentaires et nutritionnels ont été collectés à l’aide d’enregistrements alimentaires de 24h répétés, conçus pour enregistrer la consommation habituelle des participants de plus de 3 500 produits alimentaires. Ces aliments ont été classés selon la classification NOVA en fonction de leur degré de transformation. La survenue de maladies chroniques et de variation pondérale pendant le suivi a été observée grâce à une stratégie multi-source incluant un couplage avec les bases de données médico-administratives.Ces travaux ont mis en évidence des associations significatives et robustes entre la consommation d'aliments ultra-transformés et l'augmentation des risques de cancer au global, cancer du sein, de maladies cardiovasculaires, cérébrovasculaires et coronariennes, de diabète de type 2, de surpoids, d'obésité et de prise de poids. Ces analyses ont pris en compte un grand nombre de facteurs sociodémographiques, anthropométriques, de mode de vie, médicaux, comportementaux et nutritionnels. Les associations significatives ont persisté après de multiples analyses de stratification et de sensibilité. Au-delà de la qualité nutritionnelle, divers aspects de la transformation et de la reformulation pourraient jouer un rôle dans ces associations, et des études complémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre les contributions de ces aspects, les mécanismes sous-jacents, et établir un lien de causalité. Les autorités de santé publique dans plusieurs pays recommandent depuis récemment de privilégier les aliments peu ou pas transformés, et de limiter la consommation des aliments ultra-transformés.
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Origine : Version validée par le jury (STAR)

Dates et versions

tel-03344109 , version 1 (14-09-2021)

Identifiants

  • HAL Id : tel-03344109 , version 1

Citer

Bernard Srour. Food processing and risk of non-communicable diseases : findings from the NutriNet-Santé cohort. Human health and pathology. Université Paris-Nord - Paris XIII, 2019. English. ⟨NNT : 2019PA131016⟩. ⟨tel-03344109⟩
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