Thèse soutenue

Étude du déploiement temporel de l'attention : identification et caractérisation d'indicateurs psychologiques, physiologiques et neuronaux de l’effort mental

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Auteur / Autrice : Souhir Dali
Direction : Giovanni de Marco
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives
Date : Soutenance le 17/12/2019
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain (Paris ; 2002-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches sur le sport et le mouvement (2010-2019 ; Nanterre) - Centre de recherches sur le sport et le mouvement (2010-2019 ; Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Tarak Driss
Examinateurs / Examinatrices : Giovanni de Marco, Tarak Driss, Jade Thai, Jared Bruce, Alain-Ferdinand Le Blanche
Rapporteur / Rapporteuse : Jade Thai, Jared Bruce

Mots clés

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Résumé

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L'objectif principal de cette thèse est de montrer que l’entrainement mental (EM) induit par imagerie motrice entraine un déploiement temporel de l'attention et optimise la préparation temporelle. Le deuxième objectif est de montrer que lorsque l'effort mental est maintenu une longue période, il peut entraîner une fatigue mentale. Nous essayons de trouver des marqueurs psychologiques, neurologiques et physiologiques de l'effort mental pour mieux caractériser la fatigue mentale. Dans la première étude, nous avons montré que l’entraînement mental optimisait les attentes temporelles pour les courts foreperiods « FP » avec un renforcement de la connectivité effective entre l'insula antérieure (AI) et le cortex cingulaire antérieur (ACC), l'AI et le cortex préfrontal dorsolatéral (DLPFC) (FP = 250/280ms: alerte intrinsèque) et entre le DLPFC et l'ACC (FP=650ms : alerte extrinsèque). La deuxième étude a montré après l'imagerie motrice, une augmentation des temps de réaction vers la fin de la tâche pour l’alerte intrinsèque (FP=250/280 ms) avec une diminution de la connectivité entre AI-ACC et AI-DLPFC. Nous suggérons que la FP et l’EM pourraient jouer un rôle dans le déploiement temporel de l'attention et constitueraient des marqueurs psychologiques et neurologiques de l'effort mental via le réseau AI-ACC-DLPFC. Dans la troisième étude, nous avons examiné la relation entre l'effort mental et une composante physiologique «cortisol». Les résultats ont montré que la concentration de cortisol était élevée au niveau de la tâche d’imagerie et était liée à l'augmentation de l'activité de l'hypothalamus et du tronc cérébral. Cette étude montre que ces régions pourraient jouer un rôle dans la régulation de la sécrétion de cortisol en réponse à une situation cognitivement exigeante