Thèse soutenue

Etude clinique du « non-verbal sonore » d’un groupe d’analyse des pratiques professionnelles en formation initiale d’Assistant de Service Social

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Auteur / Autrice : Patricia Gayard-Guégan
Direction : Philippe Chaussecourte
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'éducation
Date : Soutenance le 19/12/2019
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches en éducation et formation (Nanterre ; 1992-....)
Jury : Président / Présidente : Philippe Robert
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Chaussecourte, Philippe Robert, Arnaud Dubois, Laurence Gavarini, Claudine Blanchard-Laville
Rapporteur / Rapporteuse : Arnaud Dubois, Laurence Gavarini

Résumé

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Ce travail de recherche en Sciences de l’Education se réfère à une approche clinique d’orientation psychanalytique. Cette thèse traite du « non-verbal sonore » en parallèle du verbal dans un groupe d’analyse des pratiques professionnelles en formation initiale d’Assistant de Service Social. En introduction, la chercheuse fait part de son implication puis la thèse est construite en trois parties. Une première partie est consacrée d’abord à des éléments théoriques sur le métier d’Assistant de Service Social et à son lien avec la psychanalyse. Puis sont abordés des éléments théoriques sur le sonore comme élément du non-verbal avec un éclairage psychanalytique.La deuxième partie traite des questions de méthodologie de la recherche. La constitution du matériel empirique de la thèse ainsi que les inflexions méthodologiques progressives de la construction de la recherche sont précisées. Le matériel est constitué d’enregistrements audio de cinq séances de d’analyse des pratiques professionnelles. Une expérience d’observation d’un groupe d’analyse des pratiques est explicitée comme dispositif de tiercéisation entre la chercheuse et son matériel. La troisième partie est consacrée à l’analyse effective du matériel à partir des travaux d’O. Avron, de C. Bittolo et de R. Kaës selon quatre modalités différentes. Les notions théoriques d’O. Avron sont mises au travail dans deux études longitudinales. Le travail de C. Bittolo permet d’analyser des ambiances sur des instants précis de séance. La notion de porte-parole de R. Kaës est mobilisée pour caractériser la place de deux des membres du groupe. Enfin, une dernière modalité d’analyse d’un élément non-verbal spécifique, le brouhaha, permet de conjuguer le point de vue de ces trois auteurs.