Thèse soutenue

Métamorphoses rituelles : la vie cultuelle en Thrace du VIIIe au IIIe s. avant J.-C.

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Auteur / Autrice : Maguelone Bastide
Direction : Anne-Marie Guimier-SorbetsKaterina Chryssanthaki
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire et Archéologie des mondes anciens
Date : Soutenance le 16/12/2019
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Archéologies et sciences de l'Antiquité (Nanterre ; 1999-....)
Jury : Président / Présidente : Olivier Picard
Examinateurs / Examinatrices : Anne-Marie Guimier-Sorbets, Katerina Chryssanthaki, Olivier Picard, Andrzej S. Chankowski, Madalina Dana, Emmanouī́l Voutyrás, Zofia H. Archibald, Philippe Jockey
Rapporteur / Rapporteuse : Andrzej S. Chankowski, Madalina Dana, Emmanouī́l Voutyrás

Résumé

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La vie culturelle en Thrace est étudiée d’après les données archéologiques et épigraphiques. Les données sont datées entre le début de la colonisation grecque au Nord de l’Égée à la fin du VIIIe s. avant J.-C., et les invasions celtes du début IIIe s. avant J.-C. Elles sont réparties entre le mont Haimos, la mer Noire, la Propontide, l’Égée (avec Thasos et Samothrace), et le Strymon. Les trois premiers chapitres, introductifs, présentent l’histoire de la recherche sur le sujet, la vision qu’avaient les Anciens de la vie cultuelle thrace, et les principaux évènements de la période étudiée. Le quatrième est une analyse des sites du catalogue principal, ceux pour lesquels des vestiges archéologiques nous permettent de reconnaître un lieu de culte, sauf funéraires et domestiques. Ils sont accompagnés des documents épigraphiques qui ont permis l’identification du lieu ou de la divinité tutélaire. Nous proposons de nouvelles identifications des divinités tutélaires de certains lieux de culte et montrons que les cultes des cités sont fortement conditionnés par leur histoire coloniale, mais aussi par des particularités locales. Le catalogue annexe inclut les documents épigraphiques qui nous renseignent sur des lieux de culte ayant existé dans la région, sans avoir pu être rattachés à un site archéologique, et les sites publiés comme des sanctuaires dont nous récusons l’interprétation. Dans le dernier chapitre, nous montrons que ces sites archéologiques peuvent être interprétés différemment, et que le fait de n’avoir pas identifié de lieux de cultes thraces s’explique par des problèmes méthodologiques et par une réalité historique. Une étude plus précise de la vie quotidienne thrace permet de comprendre en quoi consistait une vie cultuelle qui a laissé si peu de vestiges.