La construction d’un imaginaire environnemental dans trois romans hispano-américains : la Vorágine (1924), Los pasos perdidos (1953), La casa verde (1965) : une étude écopoétique
Auteur / Autrice : | David Barreiro Jiménez |
Direction : | Françoise Aubès |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littératures romanes : spécialité Espagnol |
Date : | Soutenance le 13/12/2019 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Études romanes (Nanterre) - Centre de recherches ibériques et ibéro-américaines (Nanterre) - Études romanes (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Caroline Lepage |
Examinateurs / Examinatrices : Françoise Aubès, Caroline Lepage, Paul-Henri Giraud, Hervé Le Corre, Anne-Laure Bonvalot, Anne-Rachel Hermetet | |
Rapporteur / Rapporteuse : Paul-Henri Giraud, Hervé Le Corre |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Depuis les Indépendances et jusqu’à la moitié du XXe siècle, la littérature latino-américaine a eu la nature comme source d'inspiration. Cette présence de l’environnement naturel apparaît dans différents courants et concepts comme la novela de la tierra. C’est dans ce cadre qu’apparaissent les novelas de la selva, principalement autour des bassins de l’Orénoque et de l’Amazone. Nous avons choisi comme grille d'analyse de notre corpus ( La Vorágine (1924), Los pasos perdidos (1953) et La casa verde (1965), l'écocritique, outil théorique peu utilisé dans l'aire hispanophone. À partir de trois tropes écologiques (destruction, préservation et soutenabilité) et d’un cadre théorique qui remet en question le concept classique du rapport Nature/Culture (basé notamment sur les travaux de Philippe Descola et Bruno Latour), nous nous interrogeons sur la pertinence de l’analyse écocritique dans le cadre d’une relecture de ces trois fictions, à l'aune d'une nouvelle sensibilité : l'écologie.