Les fondements du droit pénal à l’épreuve des neurosciences : perspective comparée entre système continental et système de Common Law
Auteur / Autrice : | Djohar Sidhoum-Rahal |
Direction : | Rainer Maria Kiesow, Pascal Beauvais |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles |
Date : | Soutenance le 11/12/2019 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Droit et Science Politique (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-...) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de droit pénal et de crimonologie (Nanterre ; 1992-....) - Centre Georg Simmel. Recherches franco-allemandes en sciences sociales (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Raphaële Parizot |
Examinateurs / Examinatrices : Rainer Maria Kiesow, Pascal Beauvais, Raphaële Parizot, Pierre-Jérôme Delage, Olivier Leclerc, Bernard E. Harcourt | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre-Jérôme Delage, Olivier Leclerc |
Mots clés
Résumé
Alors qu’elles permettent de mieux saisir scientifiquement les comportements, les neurosciences, posent, dans le même temps, un défi au libre-arbitre. Dès lors, un droit pénal classique fondé sur la notion de libre-arbitre ne risquerait-il pas d’être déstabilisé par l’émergence de la preuve neuroscientifique ? Se pose alors pour le droit pénal la question de l’accueil des résultats d’une discipline sans en partager les postulats. Ultimement, l’émergence d’un droit imprégné des neurosciences entraînerait une centralité du corps humain conçu alors comme élément de preuve de l’esprit. Aussi, notre recherche se propose à travers une étude globale sur les rapports noués entre les deux disciplines, dans une perspective comparée entre système de common law et système de tradition romano-canonique, de saisir les possibles redéfinitions d’un sujet du droit pénal que l’usage des techniques neuroscientifiques entraînerait dans la procédure pénale.