Thèse soutenue

Evaluation de la personnalité, du coping et de la régulation émotionnelle de patients atteints de Dystrophie Myotonique de type 1 (DM1)
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Auteur / Autrice : Lisa Minier
Direction : Cyrille BouvetNathalie Camart
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 25/11/2019
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CLInique PSYchanalyse Développement (2014-... ; Nanterre) - CLInique PSYchanalyse Développement (2014-... ; Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Christian Réveillère
Examinateurs / Examinatrices : Cyrille Bouvet, Nathalie Camart, Christian Réveillère, Catherine Bungener, Luc Laberge
Rapporteurs / Rapporteuses : Christian Réveillère, Catherine Bungener

Résumé

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Le Dystrophie Myotonique de type 1 (DM1) est une maladie neuromusculaire aux atteintes multiples qui induisent notamment de l’émoussement affectif, de l’apathie, de l’hypersomnolence, de la fatigue, ainsi qu’un déficit de cognition sociale et de théorie de l’esprit. Nous avons évalué les traits de personnalité, le coping et la régulation émotionnelle de 60 patients atteints de DM1. In fine, il s’agissait de proposer, à partir de ces éléments, une prise en charge psychothérapeutique adaptée à leurs besoins. Concernant la personnalité, le résultat le plus frappant concerne la dimension N. Contrairement à ce que nous attendions (des scores élevés du fait de la maladie et de ses répercussions), les patients inclus dans notre échantillon obtiennent des scores similaires à ceux de notre groupe contrôle tout-venant. Nos résultats relatifs au coping témoignent d’une utilisation variée des 10 stratégies que nous avons évaluées. Toutefois, l’apathie et la motivation réduite ressortent comme des obstacles qui limiteraient leur mise en place pour faire face à la DM1. Enfin, l’apathie et la fatigue ne semblent pas influencer la régulation émotionnelle dans notre échantillon. De plus, la stratégie Réévaluation cognitive ne semble pas être impactée par la maladie, ce qui pourrait se révéler un atout important dans la préservation de la qualité de vie des patients malgré la progression de leurs atteintes. En termes de psychothérapie, une Thérapie Comportementale et Cognitive a été développée spécifiquement pour ces patients et apporte des résultats prometteurs. D’autres pistes de psychothérapies pourraient être intéressantes à explorer, notamment la thérapie d’acceptation et d’engagement.