Auteur / Autrice : | Julie Bothorel |
Direction : | Frédéric Hurlet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire et archéologie des mondes anciens |
Date : | Soutenance le 25/11/2019 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Université Paris Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Archéologies et sciences de l'Antiquité (Nanterre ; 1999-....) |
Equipe de recherche : Équipe Espaces, pratiques sociales et images dans le monde grec et romain (Nanterre) | |
Jury : | Président / Présidente : Marianne Coudry |
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Hurlet, Marianne Coudry, Michel Humm, Nathalie Barrandon, Francisco Pina Polo, Michèle Coltelloni-Trannoy | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Humm, Nathalie Barrandon |
Mots clés
Résumé
Dans la Rome républicaine et impériale, le hasard occupait une place importante tant dans la vie quotidienne que dans le fonctionnement des institutions. Le tirage au sort (sors ou sortitio en latin) était ainsi utilisé dans des contextes familiaux et privés (jeux de hasard ou pratiques magiques), dans les sanctuaires oraculaires, mais également dans la sphère civique afin de sélectionner des citoyens ou attribuer des tâches. Cette enquête étudie le tirage au sort utilisé pour répartir les provinces consulaires et prétoriennes entre les consuls et les préteurs en charge et, après 52 av. J.-C., sortis de charge (sortitio prouinciarum). Ce tirage au sort jouait un rôle stratégique dans la mesure où il permettait chaque année de répartir le commandement des armées et les principales tâches juridiques, judiciaires et administratives à Rome et dans l’Empire entre les magistrats curules tout en limitant les effets délétères de la compétition aristocratique. L’enquête débute à l’époque républicaine, plus précisément au IIIe siècle av. J.-C., siècle marqué par l’expansion territoriale de l’Empire et le développement des magistratures, et s’achève à la fin du règne d’Auguste, fondateur du Principat. Deux parties la structurent. La première restitue la législation qui encadrait alors le tirage au sort des provinces et étudie son évolution entre l’époque républicaine et impériale. La seconde analyse la manière dont était effectué, dans la pratique, le rituel du tirage au sort et les significations que lui donnaient les Romains.