Défendre une République de droit naturel : Prieur de la Marne et ses missions, 1792-an III
Auteur / Autrice : | Suzanne Levin |
Direction : | Marc Belissa |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire des mondes modernes |
Date : | Soutenance le 08/11/2019 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'Histoire Sociale et Culturelle de l'Occident (Nanterre) - Centre d'Histoire Sociale et Culturelle de l'Occident (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Godineau |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Belissa, Dominique Godineau, Hervé Leuwers, Michel Biard, Edmond Dziembowski, Yannick Bosc | |
Rapporteur / Rapporteuse : Hervé Leuwers, Michel Biard |
Résumé
Pierre-Louis Prieur, dit Prieur de la Marne (1756-1827) fut un acteur majeur de la Révolution française, dont la carrière politique embrasse toute sa phase jusnaturaliste, de 1789 à l’an III (1795). Constituant, Conventionnel, membre du « grand » Comité de salut public, plusieurs fois représentant en mission, l’un des derniers Montagnards, Prieur par son parcours aux éléments exceptionnels ou typiques offre une entrée dans le projet politique à la fois collectif et protéiforme de la Montagne. Cette thèse cherche ainsi à dégager les spécificités de la défense et de la mise en œuvre chez Prieur d’un programme républicain, démocratique et jusnaturaliste au cours de son mandat à la Convention nationale, tant parmi ses collègues que sur le terrain, lors de ses nombreuses missions. Il s’agit d’interroger à travers Prieur le rapport entre action individuelle et collective ainsi que la tension permanente entre principes et pratiques, surtout dans un contexte de guerre étrangère et civile. L’étude du cas de Prieur permet de mieux comprendre la politique montagnarde dans ses limites mais aussi dans ses possibilités et ses réalisations concrètes.