Thèse soutenue

«On ne vend pas la terre», Une zone rurale face aux projets d’expansion de Bogotá : contestations, résistances et négociations
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Auteur / Autrice : Aureliano Camacho Bonilla
Direction : Monique PoulotAurélie Quentin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aménagement et urbanisme
Date : Soutenance le 21/10/2019
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Université Paris Nanterre)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Architecture, ville, urbanisme, environnement (Nanterre, Hauts-de-Seine, France ; 2010-....)
Jury : Président / Présidente : Évelyne Mesclier
Examinateurs / Examinatrices : Monique Poulot, Aurélie Quentin, Évelyne Mesclier, Sébastien Hardy, Vincent Gouëset
Rapporteurs / Rapporteuses : Sébastien Hardy, Vincent Gouëset

Résumé

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A la fin des années 1990, les transformations urbaines produites par la généralisation des processus de décentralisation qui contribue à renforcer les gouvernements locaux, à diffuser des modèles de « bonne gouvernance » à l'échelle mondiale et à diversifier l'action publique, affectent les villes et leurs espaces, qui constituent aujourd'hui les principaux récepteurs de la globalisation. Bogotá n’échappe pas à ces restructurations qui l’affectent à différents niveaux, conduisant à des formes d’interaction et de «mises en tension » entre divers acteurs. Ces interactions engendrent, des situations où acteurs institutionnels et habitants se retrouvent parfois dans des situations complexes et conflictuelles.Cette recherche a pour objet d’examiner comment l’intervention de l’action publique, à travers de projets urbains qui façonnent des dispositifs de participation, répond aux besoins des habitants et génère ou induit de nouvelles formes d'organisations et d'actions citoyennes innovantes et diversifiées. L’analyse d’interactions entre les acteurs publics et les acteurs autour de la contestation contre ces projets d’aménagement territorial, révèle des revendications et des répertoires d’actions innovantes des habitants mobilisée. De nombreuses études et recherches adoptent une approche qui privilégie l'observation des interventions sur la ville avec comme point de départ la mise en place d'une politique publique.Cette étude a privilégié l’analyse de projets de transformation de la ville, en en présentant le rôle des habitants en tant qu'acteurs dans la construction de stratégies collectives de gestion, de résistance, de participation et de planification « par le bas ».