Thèse soutenue

Renégocier le politique sur le campus : engagement des étudiants en Egypte post-2011

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Auteur / Autrice : Farah Hany George Ramzy
Direction : Sophie DuchesneMounia Bennani-Chraïbi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Science politique
Date : Soutenance le 16/10/2019
Etablissement(s) : Paris 10 en cotutelle avec Université de Lausanne
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Droit et Science Politique (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-...)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des sciences sociales du politique (Nanterre ; 2006-....) - Institut des sciences sociales du politique (Nanterre ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Olivier Fillieule
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Duchesne, Mounia Bennani-Chraïbi, Olivier Fillieule, Dina El Khawaga, Assia Boutaleb, Sandrine Lefranc
Rapporteurs / Rapporteuses : Dina El Khawaga, Assia Boutaleb

Résumé

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Cette thèse étudie les transformations des modes d’action politique des étudiants des universités Egyptiennes. L’enquête, qui mêle entretiens et observation parmi plusieurs groupes d’étudiants actifs entre 2011 et 2015, remet en perspective la conception historique de l’action politique étudiante dans ce pays. La mise en évidence de la multiplicité de formes, niveaux et enjeux des organisations et des mobilisations étudiantes permet de souligner les transformations sur le long terme et de les situer par rapport aux changements du système d’enseignement supérieur, et des reconfigurations plus larges du système politique. Cette thèse étudie comment être étudiant en Égypte produit des manières spécifiques de dire et de faire le politique. Elle démontre que l’articulation de la charge politique historiquement associée au statut étudiant, des réformes du système d’enseignement supérieur dans les années 1990s et des dynamiques de court terme générées par la révolution de 2011 et l’intervention militaire de 2013, offre aux acteurs un espace pour négocier les significations qu’ils attribuent à leurs engagements. Le politique se manifeste alors sous des formes et à des niveaux divers, et notamment dans les interstices entre ce que les acteurs disent et ce qu’ils font, et dans les dans luttes autour de l’étiquetage politique des activités.