Thèse soutenue

Les techniques de percussion : un reflet des changements techniques durant l’Acheuléen ?

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Auteur / Autrice : Sophie Clément
Direction : Sylvain Soriano
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Préhistoire
Date : Soutenance le 22/05/2019
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Université Paris Nanterre)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Archéologies et sciences de l'Antiquité (Nanterre ; 1999-....) - Archéologies et sciences de l'Antiquité (Nanterre ; 1999-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-Luc Locht
Examinateurs / Examinatrices : Sylvain Soriano, Jean-Luc Locht, Agnès Lamotte, Éric Boëda
Rapporteurs / Rapporteuses : Agnès Lamotte

Mots clés

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Résumé

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Durant l’Acheuléen, des milliers de pièces bifaciales ont été façonnées, dans un éventail de matières premières, allant du silex au basalte en passant par l’os et le calcaire. La variabilité technique et morphologique incontestable de ces outils emblématiques a conduit à diverses interprétations, sur les moyens mis en œuvre pour leur confection. Les techniques de percussion utilisées ont été présentées comme ayant une incidence sur la qualité d’exécution ou le degré de finition de celui-ci. Le travail entrepris dans cette thèse de doctorat propose comprendre les liens entre techniques de percussion et changement technique à travers le prisme des matières premières microgrenues et tenaces en proposant une méthodologie renouvelée. Une expérimentation réalisée exclusivement avec des matériaux africains, pour les produits façonnés comme pour les percuteurs, combinée à une grille d’analyse dédiée permet d’aborder la question de la reconnaissance des stigmates et les réactions des matériaux. La mise en relation de l’analyse structurelle des pièces bifaciales avec les techniques de percussion utilisées donne des éléments de réponses sur la question du lien entre la technique de percussion et la morphologie du biface, permettant ainsi de comprendre la hiérarchie technique qui peut en découler. Grâce à d’autres résultats concernant à la fois des collections issues de sites du sud-ouest de la France et une expérimentation sur des quartzites, l’importance du concept de départ et de la structure du biface est ainsi mise en exergue, face aux possibilités qu’offrent les techniques de percussion. Les perspectives obtenues autorisent alors une réflexion nouvelle sur la place de ces techniques pendant la période acheuléenne.