Thèse soutenue

La réception de Victor Hugo en Chine

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Auteur / Autrice : Tianchu Wu
Direction : Tiphaine SamoyaultFang Gao
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature comparée
Date : Soutenance le 21/10/2019
Etablissement(s) : Paris 3 en cotutelle avec Nanjing University (Chine)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littérature française et comparée (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'études et de recherches comparatistes (Paris)
Jury : Président / Présidente : Claude Millet
Examinateurs / Examinatrices : Tiphaine Samoyault, Fang Gao, Claude Millet, Jun Xu, Chengfu Liu
Rapporteurs / Rapporteuses : Claude Millet, Jun Xu

Résumé

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L’objectif de cette thèse est d’étudier de façon complète, systématique et approfondie la réception de Victor Hugo en Chine, le pays récepteur qui présente pendant plus de cent ans des traductions et des recherches aussi abondantes que diverses de l’écrivain français. Elle s’inscrit dans la perspective de la littérature mondiale et recourt principalement à la théorie du transfert culturel initiée par Michel Espagne. L’idée est de mettre en évidence, à côté de l’importance du contexte d’accueil chinois, la complexité géopolitique qui caractérise la reconnaissance de l’auteur des Misérables en Chine. La première partie qui se divise en quatre chapitres consiste à cartographier la circulation et la traduction des œuvres hugoliennes de France en Chine, en passant par d’autres aires culturelles qui y participent, à savoir le Japon et la Russie. La deuxième partie, composée de deux chapitres, se charge d’analyser chronologiquement l’interprétation et la métamorphose des œuvres véhiculées et traduites en Chine d’une façon plus détaillée, en empruntant l’approche imagologique. Deux portraits représentatifs de l’écrivain y sont respectivement esquissés : le romantique et l’humaniste. Cette recherche démontre enfin que la réception de Hugo en Chine, que ce soit sur le plan de la circulation, de la traduction ou de l’interprétation, n’engage pas seulement la France et la Chine, mais résulte de la coopération de plusieurs aires culturelles différentes qui dessinent ensemble une « carte » complexe du transfert culturel. Sur cette carte, les aires culturelles concernées se déplacent en fonction du contexte d’accueil et concourent à la variation des images hugoliennes au fil du temps.