Thèse soutenue

Oscar Niemeyer : (dé)jouer les identités
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Auteur / Autrice : Cécile Bourgade
Direction : Jacinto Lageira
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Arts et sciences de l'art. Spécialité Esthétique
Date : Soutenance le 07/12/2019
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts plastiques, esthétique et sciences de l'art (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Institut ACTE (Paris ; 2012-...)
Jury : Président / Présidente : Jacinto Lageira
Examinateurs / Examinatrices : Simon Texier, Hélène Jannière, Patricia Limido-Heulot 19-.., Françoise Parfait
Rapporteurs / Rapporteuses : Simon Texier, Hélène Jannière

Mots clés

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Résumé

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Cette thèse s’attache à expliquer comment les formes de l’architecte brésilien Oscar Niemeyer procèdent d’une pensée du medium et s’expriment déjà dans l’acte de conception à l’aide de documents textuels et graphiques. Portée par les questionnements de l’esthétique et des disciplines à ses frontières, cette recherche interroge la dimension matérielle et formative des projets de l’architecte brésilien autour de documents faiblement mobilisés par l’étude de l’architecture : les textes et les dessins. Dans ces deux types de documents, les formes sont déterminées d’abord et justifiées ensuite, notamment par un motif identitaire. La mise en exergue d’une dimension identitaire dans les réalisations de l’architecte est relative au travail de conception ainsi qu’à une manière particulière d’envisager l’emploi du béton armé. Elle contribue également à singulariser son approche dans son champ professionnel et lui permet l’accès à une position dominante à l’intérieur de ce champ. L’architecture d’Oscar Niemeyer s’inscrit dans la recherche d’une expression spécifique portée par le béton armé et dans un horizon national de redéfinition des expressions culturelles. Elle offre une représentation symbolique d’un état et d’une organisation du monde matérielle et technique de réalisation d’édifices. Sa pensée architecturale et la forme de ses édifices cristallisent la tension du projet du Mouvement moderne dans sa volonté de soumettre le matériau à un dispositif formel justifié par une origine alors qu’avec l’emploi du béton armé, l’architecture abandonne tout système de prescription.