Thèse soutenue

La construction régionale en Asie du Sud-Est : l'Indonésie et la coopération régionale sud-est asiatique (1961-1987)

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Muhammad Yusra
Direction : Hugues Tertrais
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 21/12/2019
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale d'Histoire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Sorbonne Identités, relations internationales et civilisations de l’Europe (Aubervilliers, Seine-Saint-Denis ; 2002-....)
Jury : Président / Présidente : Delphine Allès
Examinateurs / Examinatrices : Hugues Tertrais, Christina Jialin Wu
Rapporteurs / Rapporteuses : Manuelle Franck, Pierre Journoud

Résumé

FR  |  
EN

Bien qu’il n’ait jamais connu de longues guerres entre pays comme en Europe. Mais la coopération régionale en Asie du Sud-Est n’est pas non-plus une chose facile à réaliser. La plupart des pays de cette région ont été colonisés par plusieurs pays européens depuis le début du dix-septième siècle jusqu’au milieu du vingtième siècle. Pourtant, la colonisation fut le principal obstacle à l’interaction et à la coopération entre les pays d’Asie du Sud-Est. Par conséquent, au début, un certain nombre d’initiatives de coopération régionale en Asie du Sud-Est avaient tendance à échouer rapidement. Parmi ces premières initiatives, l’ASA a survécu 6 ans (bien qu’elle ne puisse fonctionner efficacement que 2 ans) alors que la Maphilindo ne put survivre que pendant 2 semaines environ. Le rôle actif de l’Indonésie dans l’établissement de l’ASEAN faisait partie des efforts visant à éliminer le principal obstacle à l’unité et à l’harmonie en Asie du Sud-Est, à savoir le colonialisme. Par conséquent, le plus grand pays d’Asie du Sud-Est lutte constamment pour que toutes les formes d’impérialisme et de colonialisme soient abolies de cette région. Certes, la réalisation de ces objectifs n'a pu se faire rapidement. Cependant, la cohérence du rôle joué par l’Indonésie pour devenir le « panghulu » (leader culturel) de l’ASEAN a réussi à faire de l’association un catalyseur de la paix en Asie du Sud-Est.