Urbanisation et contre-urbanisation en Grèce dans un contexte de crise
| Auteur / Autrice : | Emmanouil-Stylianos Skoufoglou |
| Direction : | Petros Petsimeris, Sofia Avgerinou-Kolonias |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Géographie |
| Date : | Soutenance le 07/12/2019 |
| Etablissement(s) : | Paris 1 en cotutelle avec Université nationale technique d'Athènes (Athènes) |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Géographie de Paris. Espace, sociétés, aménagement (Paris ; 2000-....) |
| Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Géographie-cités (Paris ; 1998-....) |
| Laboratoire : Géographie-cités (Paris ; 1998-....) | |
| Jury : | Président / Présidente : Éric Denis |
| Examinateurs / Examinatrices : Petros Petsimeris, Sofia Avgerinou-Kolonias, Hélène Haniotou | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Cadène, Maria Tsampra |
Mots clés
Résumé
La présente thèse doctorale examine l’hypothèse selon laquelle, parallèlement à la forme extrême que revêt la crise capitaliste mondiale en Grèce, et en définitive du fait de celle-ci, se développe une crise de l’urbanisation dans le pays. Notre approche inclut une recherche bibliographique et une analyse théorique permettant de comprendre la crise globale et les conditions spécifiques en Grèce, une analyse quantitative d’éléments publiés par l'Autorité Hellénique des Statistiques (ELSTAT) et d’autres sources, une analyse quantitative de données non publiées qui nous ont été confiées par ELSTAT dans le cadre d’un contrat spécifique, ainsi que des données primaires.L’analyse des données confirme l’hypothèse d’une crise d’urbanisation se manifestant parallèlement à la crise économique en Grèce. La dimension de la crise est telle que nous puissions parler de crise de contre-urbanisation. Cette crise se manifeste principalement au plus haut niveau de la hiérarchie urbaine, c‘est-à-dire dans les deux agglomérations métropolitaines, Athènes et Thessalonique. Nous avons appelé ce processus « dé-métropolisation ».La crise actuelle de contre-urbanisation a des caractéristiques différentes de celles qui sont généralement envisagées par le discours public. La dé-métropolisation ne prend pas la forme d’une « inversion de polarisation » qui favoriserait les villes moyennes ou petites en général ; il ne s'agit pas non plus d'un retour généralisé à des zones rurales isolées, bien que de tels exemples existent ; elle prend principalement la forme d’une croissance relative d'îles et de régions péri-métropolitaines, caractérisées par un degré d'urbanisation faible ou relativement faible.