Thèse soutenue

De l'incohérence à l'humour, Dada et le surréalisme dans le miroir de la presse : réception et diffusion de Dada et du surréalisme par la presse française (1920-1927)

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Marine Nédélec
Direction : Philippe Dagen
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 07/12/2019
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l'art (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Laurence Bertrand-Dorléac
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Dagen, Bernard Blistène
Rapporteurs / Rapporteuses : Arnauld Pierre, Laurence Campa

Résumé

FR  |  
EN

Que reste-t-il encore à examiner de Dada et du surréalisme, quasiment cent ans après leur naissance ? Malgré les multiples études déjà existantes, certainement beaucoup de choses, à commencer par les réactions de leurs contemporains. Car si la réception de Dada, puis surtout du surréalisme, a suscité des analyses, ce vaste champ de recherche demeure encore en grande partie à explorer. Cent vingt-six titres ont été ici consultés parmi la presse française des années vingt, afin d’observer la réception de Dada et du surréalisme. L’analyse des articles a fait émerger des thématiques, qui ont construit la structure de cette thèse. La première partie montre comment Dada et dans une moindre mesure le surréalisme ont été perçus comme incohérents, absurdes et donc incompréhensibles. En cherchant à expliquer les raisons de l’incohérence dadaïste, cette partie glisse vers la notion d’hermétisme. De là, la seconde partie s’attelle à analyser l’humour Dada à travers les mystifications, puis le rire joyeux qui tourne à l’offensive et au tragique. En faisant dialoguer les avis de critiques les uns avec les autres, ce travail permet de replonger ces avant-gardes dans leur époque. S’y dévoile leur histoire, mais aussi en filigrane les préoccupations des années vingt. En outre, cette étude fait émerger les filiations dans lesquelles la presse a inscrit les deux mouvements : du romantisme au futurisme, en passant par le symbolisme, les Arts Incohérents, l’impressionnisme, le postimpressionnisme, le cubisme ou encore les Humoristes.