Ombre invaincue : de la destruction du ''collaborationnisme'' à sa survie dans la France de l'après-guerre, 1944-1954
Auteur / Autrice : | Christophe Bourseiller |
Direction : | Pascal Ory |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 02/12/2019 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Histoire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'histoire sociale des mondes contemporains (Aubervilliers, Seine-Saint-Denis ; 2000-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Pascal Ory, Pascale Gœtschel, Jean-Yves Camus |
Rapporteur / Rapporteuse : Olivier Dard, Jacques Cantier |
Mots clés
Résumé
La destruction de trois ensembles « collaborationnistes » (Parti populaire français, Rassemblement national populaire, mouvance « cagoularde ») en 1944 et 1945 ne signe pas leur disparition définitive. Au contraire, le Parti populaire français inspire le renouveau de l’extreme droite après la guerre et contribue au phénomène populiste. Les anciens du Rassemblement national populaire participent à l’effort anticommuniste de la guerre froide et le vertèbrent. Quant-aux « cagoulards », ils se sont toujours éparpillés dans les différents camps (collaborationnisme, pétainisme, gaullisme, Résistance). On observe leur redéploiement, dans l’anticommunisme, dans l’européisme de l’après-Guerre et dans la droite modérée.On observe ainsi entre 1944 et 1954 un phénomène de dissémination des extrémistes dans la France politique, leurs idées rencontrant plusieurs thèmes de l’après-Guerre : anticommunisme, réconciliation franco-allemande, construction européenne...