La géographie historique de la basse-vallée du Strymon, de la colonisation archaïque au début de l'Antiquité Tardive (milieu du VIIe s. av-J.-C.-début du IVe s. ap.J.-C.)
Auteur / Autrice : | Matthieu René |
Direction : | Arnaud Suspène |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 09/05/2019 |
Etablissement(s) : | Orléans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Humanités et Langues (Centre-Val de Loire) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherche sur les archéomatériaux (France) |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Picard |
Examinateurs / Examinatrices : Arnaud Suspène, Olivier Picard, Catherine Grandjean, Julien Fournier, Laurent Touchart, Eleni Psoma | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Grandjean, Julien Fournier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ce travail porte sur une région correspondant au bassin de Serrès dont on suit les limites naturelles ; le relief lui conférant une forte cohérence géographique. La délimitation chronologique tient compte des dynamiques historiques et humaines locales. Jusqu’au milieu du IVe s. av. J.-C., la région, peuplée initialement de Thraces , a reçu des apports grecs liés au mouvement de colonisation archaïque, puis à connu les impérialismes perse et athénien. Elle a alors constitué un espace morcelé par les intérêts conflictuels des différentes populations. S’ensuit une période plus unitaire, de 357 av. J.-C. à la fin de la séquence, puisque la région est d’abord incorporée au royaume de Macédoine avant d’être ensuite intégrée à l’Empire romain. L’objectif originel de la géographie historique était la localisation de toponymes. Le premier enjeu est donc d’établir un bilan de la connaissance relative à chacune de ces occupations à l’échelle locale et de tenir compte des apports récents des observations archéologiques. Cependant, l’espace antique n’est plus observé uniquement à l’échelle du site. L’archéologie du territoire et la recherche sur les paléo-environnements ont invité à une lecture scalaire plus large. Envisagés à l’échelle régionale, les sites constituent un réseau. Cela conduit non plus seulement à se demander où sont les toponymes mais aussi comment ils s’articulent, pour comprendre jusqu’à quel point elles ont pu former un ensemble régional homogène ou non, de déterminer les logiques naturelles et humaines à l’oeuvre, et de pointer les étapes qui ont jalonné cette construction.