La mesure de l’homocystéinémie plasmatique chez le chat : validité de la méthode de chromatographie liquide haute performance couplée à la spectrométrie de masse en tandem, déterminants biologiques, intervalle de référence et application aux maladies rénales chroniques
Auteur / Autrice : | Amandine Drut |
Direction : | Mohamed Yassine Mallem, Patrick Nguyen, Gilles Simard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie Santé |
Date : | Soutenance le 31/10/2019 |
Etablissement(s) : | Nantes, Ecole nationale vétérinaire |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Luc Cadoré |
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Nguyen, Gilles Simard, Jean-Luc Cadoré, Armelle Diquelou, Catherine Trumel | |
Rapporteur / Rapporteuse : Armelle Diquelou, Catherine Trumel |
Mots clés
Résumé
L'homocystéinémie est un bio-marqueur utilisé en médecine humaine pour le diagnostic précoce des carences en cobalamine ou en folates et pour l’évaluation du risque cardiovasculaire dans certains contextes pathologiques comme l’insuffisance rénale chronique. En médecine vétérinaire, plusieurs études commencent à s’intéresser au statut de l’homocystéine chez l’animal malade. Le premier objectif de notre étude a été de définir les déterminants biologiques et l’intervalle de référence de l’homocystéinémie plamatique chez le chat adulte sain, après avoir vérifié la validité de la méthode de chromatographie liquide haute performance – spectrométrie de masse en tandem. Notre travail a confirmé l’adéquation de cette technique pour le dosage de l’homocystéine dans le plasma de chat. L’étude de l’homocytéinémie plasmatique chez le chat sain a fourni un intervalle de référence étendu, montrant une forte variabilité interindividuelle que nous ne sommes pas parvenus à expliquer par des déterminants épidémiologiques. Une influence de la teneur alimentaire en protéines et de la créatininémie a été mis en évidence. Une signature métabolique forte a été identifiée au sein d’un groupe d’animaux présentant une homocystéinémie élevée, suggérant une altération du métabolisme de l’homocystéine chez certains chats sains. Le second objectif de notre travail a été de comparer l’homocystéinémie plasmatique entre une population de chats atteints de maladie rénale chronique stable et la population de chats sains établie précédemment. Cette étude menée sur un petit nombre de chats atteints de maladie rénale chronique n’a pas mis en évidence de différence par rapport à la population de référence.