Thèse soutenue

Maitrise des risques de contamination des produits alimentaires tunisiens par le groupe Bacillus cereus

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Auteur / Autrice : Maroua Gdoura épouse Ben Amor
Direction : Michel GautierMaroua Gdoura
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biochimie, biologie moléculaire et cellulaire
Date : Soutenance le 29/10/2019
Etablissement(s) : Rennes, Agrocampus Ouest en cotutelle avec Université de Sfax. Faculté des sciences
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Écologie Géosciences Agronomie Alimentation (Rennes ; 2016-2022)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Science et Technologie du Lait et de l'Oeuf / STLO
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Maroua Gdoura

Résumé

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Cette thèse s’est intéressée à évaluer le niveau de risque représenté par les bactéries du groupe Bacillus cereus dans des aliments tunisiens et à tester l’efficacité de leur contrôle par le traitement des surfaces industrielles par des bactériophages. Une collection de 191 isolats a été créée à partir de 687 matrices alimentaires. Près de 40 % des isolats se sont avérés appartenir au groupe, avec une forte diversité génétique (143 profils PFGE et 99 profils ERIC-PCR) et un profil thermique intermédiaire (signatures 16S rDNA-1 m et-2 p). Près de 60 % des isolats du groupe appartiennent au groupe phylogénétique III, potentiellement pathogène. Les spores présentent majoritairement un taux d’adhésion plus fort que les cellules végétatives. Douze groupes toxinogènes ont été mis en évidence.Au moins un des gènes de chacun des complexes NHE et HBL sont présents, associés ou non à bceT, cytK 2 et ces. Après 18 h d’incubation à 30°C, près de 71% des isolats sont cytotoxiques. Différentes combinaisons de facteurs de virulence sont associées au potentiel cytotoxique et un lien apparait clairement entre cytotoxicité et type d’aliment. La collection s’est montrée sensible à de nombreux antibiotiques, alors qu’elle présente une résistance à l'ampicilline et à la novobiocine. Sur les 7 bactériophages sélectionnés, 5 possèdent un profil protéique unique alors qu’ils présentent tous une taille de génome et des profils de restriction similaires. Ils permettent de prévenir et de les traiter la formation de biofilms. Ce travail confirme le risque sanitaire lié à la présence du groupe B. cer