Thèse soutenue

Elaboration et caractérisation de membranes nanocomposites hybrides réticulées pour appllication PEMFC et PEMEC

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Auteur / Autrice : Thibaut Bredel
Direction : Stéphane MaraisKateryna Fatyeyeva
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 18/11/2019
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale normande de chimie (Caen)
Partenaire(s) de recherche : Etablissement de préparation de la thèse : Université de Rouen Normandie (1966-....)
Laboratoire : Polymères, biopolymères, surfaces (Saint-Etienne-du-Rouvray, Seine-Maritime ; 1974-...)
Jury : Président / Présidente : Pierre Millet
Examinateurs / Examinatrices : Janick Bigarre
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabrice Gouanvé, Meriem Anouti-Benaichouche

Résumé

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Ces travaux de recherche portent sur la réticulation de membranes nanocomposites hybrides (MNH) pour une application en PEMEC et PEMFC. Les MNH étudiées sont composées d’une matrice en poly(fluorure de vinylidène) (PVDF) dans laquelle sont dispersées des nanoparticules de silice fonctionnalisées par de l’acide poly(styrène sulfonique) (PSSA). Des études antérieures à ces travaux ont mis en évidence l’élution des nanoparticules hors de la matrice. L’enjeu a donc été de réticuler le système de façon à contraindre chimiquement et/ou physiquement les nanoparticules à rester à l’intérieur de la matrice. Les premiers résultats satisfaisants ont été obtenus pour une MNH réticulées par une diamine téléchélique (THDA) et post-cuite à 200 °C pendant 16 heures. Cette MNH a montré un déclin de conductivité protonique à 80 °C dans l’eau de 0,8 mS·cm-1·h-1, inférieur à celui d’une membrane commerciale de référence (Nafion™ NRE 212) qui est de 1 mS·cm-1·h-1. Par ailleurs, une deuxième approche a été envisagée par greffage des nanoparticules sur le PVDF par le biais d’un agent de liaison (APTES) associé à une post-cuisson de la MNH à 200 °C pendant 16 heures. Ces recherches ont conduit à une conductivité protonique initiale à 80 °C dans l’eau plus basse que celle des MNH réticulées par la THDA, mais présentant toutefois une durabilité légèrement plus importante. Les deux voies que nous avons explorées dans ce travail ont ainsi permis de diminuer au minimum par 10 le déclin de conductivité protonique à 80 °C d’une MNH non réticulée, tout en gardant des performances initiales supérieures à 200 mS·cm-1.