Thèse soutenue

Plurilinguisme, politique linguistique et développement à Madagascar

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Auteur / Autrice : Vincent Radigois
Direction : Foued Laroussi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage - linguistique
Date : Soutenance le 21/11/2019
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire dynamique du langage in situ (Mont Saint Aignan, Seine-Maritime ; 2017-.....)
Etablissement de préparation de la thèse : Université de Rouen Normandie (1966-....)
Jury : Président / Présidente : Mehmet-Ali Akinci
Examinateurs / Examinatrices : Foued Laroussi, Sylvie Wharton, Alpha Ousmane Barry, Sophie Babault
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylvie Wharton, Alpha Ousmane Barry

Résumé

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À Madagascar, depuis l’indépendance, la gestion de la pluralité linguistique est un thème particulièrement sensible dans cette île marquée par des clivages ethniques, par la mise en œuvre de politiques linguistiques erratiques, fortement empreintes d’idéologie, et par un « sous » et « mal » développement chronique. Jusqu’à présent, aucune des politiques linguistiques menées n’a apporté de solutions satisfaisantes quant au rôle et à la place accordés aux différentes langues en présence au sein de la société en général et dans le système éducatif, en particulier. Aucun programme de développement ni stratégie de lutte contre la pauvreté n’ont eu de résultats probants, bien au contraire. Pourtant, dans le contexte actuel de mondialisation où la communication revêt une acuité prépondérante, les langues apparaissent comme un facteur fondamental du développement. Dès lors, dans l’intérêt du pays et de sa population, n’est-il pas temps de faire une réconciliation interethnique qui puisse permettre de mettre un terme à l’inimitié entre Malgaches et par-là de pouvoir gérer de manière apaisée le plurilinguisme, la politique linguistique et le processus de développement ? N’est-il pas nécessaire de penser la relation entre les langues non plus en termes de domination mais de complémentarité ? Sans participation de tous les Malgaches, un développement durable, intégré et inclusif, est-il possible ?