Thèse soutenue

Analyse de la réponse physiologique et génétique de Pseudomonas aeruginosa et Enterococcus faecalis envers l'épinéphine et recherche de senseurs putatifs.

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Auteur / Autrice : Melyssa Cambronel
Direction : Nathalie Connil
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance le 17/12/2019
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Etablissement de préparation de la thèse : Université de Rouen Normandie (1966-....)
Laboratoire : Communication bactérienne et stratégies anti-infectieuses (Evreux ; 2022-....)
Jury : Président / Présidente : Olivier Lesouhaitier
Examinateurs / Examinatrices : Djamel Drider, Marc Feuilloley
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylvie Elsen, Nalini Rama Rao

Résumé

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L’endocrinologie microbienne a pour objet d’étude les interactions qui peuvent survenir entre les bactéries et les molécules sécrétées par l’hôte. Pseudomonas aeruginosa et Enterococcus faecalis sont deux pathogènes opportunistes impliqués dans des infections nosocomiales. Leur présence au sein du corps humain, les place donc au contact de molécules eucaryotes, dont les catécholamines (épinéphrine et norépinéphrine) qui sont produites en cas de réponse « combat-fuite » mais aussi lors de trauma, ou d’actes chirurgicaux. Ces substances sont connues pour être capables de moduler la physiologie bactérienne, notamment la virulence et la formation de biofilm. Les travaux menés au cours de cette thèse ont permis de montrer que l’épinéphrine pouvait moduler la physiologie de P. aeruginosa et de souches probiotiques et pathogènes d’E. faecalis. L’épinéphrine stimule, entres autres, la formation de biofilm et l’adhésion et pourrait, chez P. aeruginosa, jouer le rôle de xénosidérophore, favorisant ainsi la mise en place d’une infection par un apport de fer. Nous avons aussi émis l’hypothèse de la présence de senseurs adrénergiques putatifs, respectivement chez P. aeruginosa et E. faecalis, PmrB et VicK. Ces travaux de thèse ont permis d’approfondir les connaissances sur la communication hôte/pathogènes, et de mieux connaître l’effet de l’épinéphrine sur des bactéries présentes au sein du microbiote humain. Ceci pourrait permettre à l’avenir d’aider à la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques.