Développement et exploitation d'un banc vibratoire en flexion pour les essais de fatigue
Auteur / Autrice : | Christophe Gautrelet |
Direction : | Leila Khalij |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mécanique des solides, génie mécanique, productique, transport et génie civil |
Date : | Soutenance le 22/11/2019 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale physique, sciences de l’ingénieur, matériaux, énergie (Saint-Etienne du Rouvray, Seine Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Institut national des sciences appliquées Rouen Normandie (Saint-Etienne-du-Rouvray ; 1985-....) |
Laboratoire : Laboratoire de mécanique de Normandie (Saint-Etienne-du-Rouvray, Seine-Maritime ; 1993-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Stéphane Panier |
Examinateurs / Examinatrices : Leila Khalij, Domingos Alves Rade, Roger Serra | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphane Panier, Domingos Alves Rade |
Résumé
Dans le but de fournir des données expérimentales pour alimenter les modèles numériques développés au Laboratoire de Mécanique de Normandie, nous avons mis en place un banc d'essais uniaxiaux en fatigue vibratoire permettant de tester des structures à grand nombre de cycles. Après la rédaction d’un cahier des charges pour définir les caractéristiques d’excitations et de mesures, une étude de qualification de ce moyen d’essais est présentée afin d’obtenir les plages de performance basée sur l’hypothèse de linéarité du système. Ensuite, pour vérifier la faisabilité en fatigue, nous avons réalisé une étude visant à établir une courbe de caractérisation d’un acier bas carbone. Néanmoins, ce banc d’essais ne permet pas de distinguer les phases d’initiation de fissure, de propagation et de rupture. Nous avons donc proposé quelques pistes pour évaluer le nombre de cycles à fissuration : la première est basée sur la variation de pente de l’amplitude de déformation mesurée à partir de jauges de déformation et la seconde utilise le décalage de la fréquence de résonance. Nous avons ainsi proposé un modèle simple de dommage non linéaire basé sur la variation de la fréquence de résonance qui permet également d'évaluer les nombres de cycles à la rupture des spécimens. La durée de vie en fatigue expérimentale obtenue par ce modèle est confrontée avec celle en fatigue obtenue par un modèle de dommage issu de la littérature.