Détecteurs de rayonnement (IR->THz) innovants à base d'oxydes fonctionnels
Auteur / Autrice : | Vanuza Marques do Nascimento |
Direction : | Bruno Guillet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Electronique, microélectronique, optique et lasers, optoélectronique microondes |
Date : | Soutenance le 12/12/2019 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale mathématiques, information et ingénierie des systèmes (Caen) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe de recherche en informatique, image, automatique et instrumentation de Caen (1995-....) |
établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Laurence Méchin |
Examinateurs / Examinatrices : Bruno Guillet, Danièle Marré, Olivier Gravrand, Pascale Roy, Raimundo Carlos Silvério Freire | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Danièle Marré, Olivier Gravrand |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ce travail évalue le potentiel des couches minces LSMO déposées sur substrat silicium comme détecteur de rayonnement à température ambiante, en exploitant la variation de sa résistance électrique. La fabrication de structures suspendues et les caractérisations électro-thermiques (R(T), conductance thermique, temps de réponse), optiques et les performances en bruit sont présentés. Des mesures optiques avec différentes sources de rayonnement (635 nm, 3,39 µm, corps noir, et faisceau synchrotron) ont été réalisées. Les performances obtenues sont très intéressantes car les puissances équivalentes de bruit (NEP) peuvent atteindre quelques pW·Hz-1/2 à 300 K. Les caractérisations optiques réalisées montrent que ces détecteurs sont au niveau de l'état de l'art. Le bolomètre est sensible dans ces différentes gammes alors que celui-ci n'était pas couplé à une antenne. Un modéle électro-thermique et des simulations éléments finis sont présentés, ils permettent de comprendre le comportement des bolomètres en fonction du point de fonctionnement choisi (courant de polarisation, température). Les constantes de temps thermique (de l’ordre de 1 ms) et les consommations électriques (quelques dizaines de μW) sont faibles. Ces performances sont très prometteuses comparativement à l’état de l’art des détecteurs non refroidis. Les applications envisagées sont celles nécessitant un faible nombre de détecteurs performants, dans la gamme infrarouge jusqu’au THz.