Thèse soutenue

Etude de la formation de réseaux polyuréthane au sein de films multicouches

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Auteur / Autrice : Julie Floch
Direction : Loïc Le PluartIsabelle Dez
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 03/05/2019
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale normande de chimie (Caen)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de chimie moléculaire et thio-organique (Caen ; 1996-....)
établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....)
Jury : Président / Présidente : Sophie Guillaume
Examinateurs / Examinatrices : Loïc Le Pluart, Isabelle Dez, Philippe Zinck, Françoise Mechin
Rapporteurs / Rapporteuses : Sophie Guillaume, Philippe Zinck

Mots clés

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Résumé

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Les bandes magnétiques sont des assemblages multicouches utilisant des réseaux polyuréthanes. Ces matériaux organiques sont utilisés en tant que revêtement protecteur contenant des pigments ou en tant que liant assurant la cohésion des charges magnétiques utilisées pour le codage d’informations. Parmi les défauts, dont l’apparition nécessite une meilleure compréhension des réactions chimiques mises en jeu lors de l’élaboration de ces assemblages, le développement d’une adhésion excessive entre les bandes et des plaques de PVC pouvant conduire à une dégradation par arrachement a été ciblé pour cette étude.L’influence des conditions de réactions (atmosphère, température et rapports molaires alcool/isocyanate) sur la cinétique de réticulation de systèmes polyuréthanes modèles a permis de quantifier les espèces réactives résiduelles à l’issue de la formation du réseau et de mettre en évidence l’implication des fonctions isocyanate dans des réactions secondaires, et une inhibition de leur réactivité lorsque les réactions ne sont pas conduites en conditions inertes. La présence d’eau dans le milieu réactionnel a été reliée l’implication des fonctions isocyanate dans la formation de liaisons urée. Enfin, la réalisation d’assemblages modèles n’a pas permis de reproduire les arrachements mais l’étude d’assemblages fournis par l’industriel suggère que le procédé utilisé pour la mise en forme de la couche de protection soit la cause de ce défaut.