Thèse soutenue

Briller par la diversité : les recueils collectifs de poésies au XVIIe siècle (1597-1671)

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Auteur / Autrice : Miriam Speyer
Direction : Marie-Gabrielle Lallemand
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues et littérature française
Date : Soutenance le 10/04/2019
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....)
Laboratoire : Lettres, arts du spectacle, langues romanes (Caen ; 2008-....)
Jury : Président / Présidente : Rainer Zaiser
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Gabrielle Lallemand, Rainer Zaiser, Claude Bourqui, Anne Réach-Ngô, Guillaume Peureux, Tony Gheeraert
Rapporteur / Rapporteuse : Rainer Zaiser, Claude Bourqui

Résumé

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Cette thèse, qui a pris pour point de départ l’inventaire des recueils collectifs de poésies fourni par le bibliographe Frédéric Lachèvre, vise à établir le rôle qu’ont joué les recueils poétiques polygraphiques dans la publication, la pratique et la réception de la poésie au XVIIe siècle.Au XVIIe siècle, en effet, les recueils collectifs deviennent le principal mode de publication imprimée de pièces poétiques inédites. Ces imprimés n’ont jusqu’à présent fait l’objet d’aucune analyse systématique suivie. Pour rendre compte à la fois des recueils, de leur évolution entre 1597 et 1671 et des pièces qu’ils publient, ce travail utilise une approche double.D’une part, il propose une typologie des recueils en général qui permet une étude de la place et du rôle des recueils collectifs de poésies parmi les publications du temps.D’autre part, à l’aide d’une base de données recensant plus de 10 000 pièces, cette thèse analyse les poèmes publiés dans les recueils collectifs de poésies selon plusieurs critères : forme, genre, composition, thème. L’exploitation du contenu de ces recueils par l’outil numérique permet de rendre compte de diverses évolutions et d’isoler les pièces les plus représentatives de certaines périodes.Cette étude contribue à notre connaissance de la poésie entre 1597 et 1671 parce qu’elle prend en considération tous les auteurs publiés et le mode de publication majeur de la poésie à l’époque : le recueil collectif. Dans une perspective diachronique, elle affine notre connaissance des différents courants poétiques qui se succèdent au cours de cette époque. Dans une perspective synchronique, en exploitant la base de données, elle entreprend de dégager les principaux traits stylistiques et métriques caractérisant les pièces d’une même période. Enfin, croisant l’histoire du livre et l’analyse sociocritique, ce travail s’intéresse au recueil en tant qu’objet commercial et aux usages que libraires, auteurs et lecteurs en font.