Potentialité d’éco-conduite des infrastructures routiéres selon l’adéquation entre tracé et vitesse d’usage
Auteur / Autrice : | Emir Deljanin |
Direction : | Pierre-Olivier Vandanjon, Alex Coiret, Osman Lindov |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Automatique, productique et robotique |
Date : | Soutenance le 20/09/2019 |
Etablissement(s) : | Nantes en cotutelle avec Univerzitet u Sarajevu |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques et sciences et technologies de l'information et de la communication (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l'Aménagement et des réseaux. Département géotechnique environnement, risques naturels et sciences de la terre |
Jury : | Président / Présidente : Patricia Delhomme |
Examinateurs / Examinatrices : Samir Causevic | |
Rapporteur / Rapporteuse : Peter Wagner |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le lien entre les infrastructures routières et l’utilisation de l’énergie n’a pas été étudié en profondeur, car les attentes de la société en matière de transport sont essentiellement liées à l’efficacité et à la sécurité. Avec l’émergence des enjeux environnementaux, les pistes pour réduire la consommation d’énergie en procédant à des optimisations mineures de l’infrastructure routière sont explorées. Cette thèse vise à développer l’une de ces optimisations en améliorant le potentiel d’éco-conduite des infrastructures routières. Pour cela, l’énergie dépensée par les véhicules sur une route en fonction de leur dynamique, leur géométrie et la section en vitesse est modélisée. L’optimisation du sectionnement en vitesse peut faciliter l’écoconduite, limitant ainsi l’utilisation nécessaire du freinage mécanique à l’approche d’une section de réduction de vitesse. Une méthodologie en quatre étapes a été mise au point pour évaluer le sectionnement en vitesse. La première étape consiste à proposer un critère utilisable par les gestionnaires pour détecter rapidement un mauvaise position de sectionnement de vitesse (Misplaced Speed-sectioning Position, MSP). La deuxième étape quantifie le coût énergétique d’un mauvais positionnement (MSP) et la position optimale du sectionnement de la vitesse pour un éco-conducteur. Les résultats de ces deux étapes fournissent des informations au gestionnaire qui peut proposer une nouvelle disposition des sections de vitesse en tenant compte du trafic et de la configuration de la route. La troisième étape de notre méthodologie consiste en une simulation des flux de circulation permettant une meilleure évaluation énergétique des nouvelles sections de vitesse, basé sur des données réelles de trafic, et en modélisant plusieurs comportements des conducteurs. La quatrième étape est un processus d’optimisation pour trouver le sectionnement optimisé de la vitesse. Des expériences ont été menées en Bosnie-Herzegovine et en France pour démontrer la faisabilité de la méthodologie.