Des friches aux parcs : La loisirification des espaces verts
Auteur / Autrice : | Charlotte Birks |
Direction : | Pascale Moulévrier, Gildas Loirand |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 09/12/2019 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Nantais de Sociologie |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Duhamel |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Chadoin, Monique de Saint Martin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : William Gasparini, Roger Le Guen |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
De plus en plus de prairies, de friches, de forêts, d’étangs ou de bords de rivière sont aménagés à des fins de loisirs d’extérieur (promenade, course à pied, sports nautiques, etc.). Derrière les aménagements réalisés (traçage de chemins, installation de bancs, création de parkings, etc.), desinstitutions et leurs agents se sont historiquement octroyé la charge de ces lieux pour les transformer en « parcs » verts dédiés aux loisirs. Élus politiques, agents de la fonction publique, propriétaires terriens ou dirigeants d’entreprise, ces acteurs du public et du privé créent une grande variété d’offres dans des contextes politiques et économiques favorables à ces transformations. Les travaux menés pour cette thèse montrent que, en dépit des différences qui semblent séparer ces parcs et leurs gestionnaires, la création d’un parc vert suit un processus similaire d’institutionnalisation d’un lieu, qualifié ici de « loisirification » de la nature. À partir de l’étude de trois cas contrastés, le parc d'une famille aristocrate, celui d’une municipalité et celui d’une multinationale, il ressort un processus similaire de division du travail, de réaffectation et de marchandisation du lieu.