Etude de l'impact d'une déficience en interleukine-34 sur le développement et les réponses immunes
Auteur / Autrice : | Antoine Freuchet |
Direction : | Carole Guillonneau, Ignacio Anegon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie, médecine et santé |
Date : | Soutenance le 18/12/2019 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Centre de Recherche en Transplantation et Immunologie | |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Blancou |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Blanquart | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylvaine You |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les cytokines sont de puissants outils pour réguler les réponses immunitaires. L'IL-34 est une cytokine qui se lie au CSF-1R, au PTPz et au CD138 et est impliquée dans la survie, la prolifération et la différenciation des monocytes/macrophages. Nous avons récemment décrit l'expression de l'IL-34 par les Tregs CD4+FoxP3+ et CD8+FoxP3+ induits chez l'Homme et dans un modèle de tolérance en transplantation chez le rat. Nous avons démontré que l'absence d'expression de l'IL-34 chez les rats Il34-/- affecte le compartiment T CD8+ mais pas les cellules myéloïdes. De plus, la déficience conduit à un phénotype instable exacerbé dans des conditions inflammatoires. In vivo, nous avons mis en évidence l’incapacité des Tregs CD4 Il34-/- à protéger de la wasting disease par rapport aux cellules Il34+/+. Nous avons également montré le rôle régulateur de l'IL-34 dans le retard de développement de la GVHD et le rejet de l'allogreffe dans des modèles de souris humanisées. De plus, dans des cohortes de patients transplantées ou greffées, nous avons démontré que le taux sérique d’IL-34 ne pouvait pas être utilisé comme marqueur de prédiction du rejet rénal. Mais une expression élevée de l'IL-34 par les Tregs CD8+CD45RClow/- est un marqueur de bon pronostic d’incidence de la GVHD. Ainsi, nos données démontrent le rôle crucial de l’IL-34 dans la fonction suppressive des Tregs CD4+ ainsi que son potentiel thérapeutique en transplantation.