Du développement des cellules iNKT humaines, à l'analyse de populations périphériques auto réactives
Auteur / Autrice : | Jeanne Perroteau |
Direction : | Xavier Saulquin, Laetitia Rolland |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Immunologie |
Date : | Soutenance le 18/10/2019 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Jury : | Président / Présidente : Agnès Lehuen |
Examinateurs / Examinatrices : André Herbelin, Fabienne Haspot, Christophe Paget |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Il y a 30 ans, une nouvelle population de cellules T αβ a été décrite. Elle se situe à la frontière entre l'immunité innée et l'immunité adaptative, de par l'expression simultanée de récepteurs des cellules NK et d'un récepteur des cellules T (TCR) invariant. De ces caractéristiques découle le nom de cette population : iNKT pour « invariant Natural Killer T ». Les cellules iNKT se différencient des cellules T αβ conventionnelles par l'expression d'un TCR restreint à la molécule de présentation antigénique CD1 d, reconnaissant des antigènes de nature glycolipidique, et composé systématiquement des segments géniques germinaux Vα24 et Jα18 pour la chaine α, et Vβ 11 pour la chaine β. Après activation, ces cellules peuvent être directement cytotoxiques, et peuvent également produire de grandes quantités de cytokines et chimiokines, qui sont à l'origine de la régulation d'autres effecteurs de l'immunité (cellules dendritiques, lymphocytes T, B, et NK, ... ) par les cellules iNKT. Depuis leur découverte, de nombreuses thématiques de recherche ont émergé afin de mieux caractériser ces cellules. Parmi elles, on retrouve l'identification des mécanismes à l'origine de l'autoréactivité de ces cellules, phénomène souvent observé, et décrit dès les premières études sur cette population. Néanmoins, à ce jour, aucun consensus n'est encore établi pour expliquer cette réactivité des cellules iNKT face à des glycolipides du Soi. La recherche du modèle de développement de ces cellules a aussi fait l'objet de nombreuses études, notamment à l'aide de modèles murins. Mon travail de thèse s'est concentré sur ces deux thématiques, avec la volonté de mieux comprendre ces phénomènes chez l'Homme.