Virus Ebola à l’interface homme – faune sauvage et réservoir animal des virus Ebola en République Démocratique du Congo
Auteur / Autrice : | Placide Mbala-Kingebeni |
Direction : | Martine Peeters, Steve Ahuka Mundeke |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie Santé |
Date : | Soutenance le 01/10/2019 |
Etablissement(s) : | Montpellier |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé (Montpellier ; Ecole Doctorale ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : TransVIHMI, UMI 233 IRD (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Antoine Gessain |
Examinateurs / Examinatrices : Martine Peeters, Steve Ahuka Mundeke, Xavier Anglaret, Michel Segondy | |
Rapporteur / Rapporteuse : Antoine Gessain, Xavier Anglaret |
Mots clés
Résumé
Chaque épidémie de la maladie à virus Ebola résulte très probablement d'événements zoonotiques indépendants. Plus de quatre décennies après la première identification du virus Ebola, son réservoir demeure encore inconnu. Nous avons montré dans ce travail que la prévalence du virus Ebola dans la faune sauvage était très faible avec une présence d’anticorps anti-virus Ebola (Zaïre et/ou Sudan) chez moins de 1% des chauves-souris testées de la RDC, Guinée et Cameroun ; et de 0% chez les primates non humains de la RDC, Cote d’Ivoire et Cameroun, en période inter-épidémique. Aucun anticorps n’a été détecté dans les échantillons prélevés en période épidémique en RDC. La recherche de l’ARN du virus Ebola, au cours de ces études, était négative. Néanmoins, nous avons confirmé et caractérisé chez l’homme, les nouveaux variants du virus Ebola responsables des récentes épidémies de 2018 en RDC. Le séquençage génomique précoce et continu a permis d'orienter les interventions en matière de santé publique.Ainsi, malgré la présence d'anticorps du virus Ebola, le rôle des chauves-souris en tant qu'espèce réservoir reste flou, car la détection de l'ARN viral est encore rare. Les anticorps anti-virus Ebola sont très rares chez les primates non humains, ce qui confirme que les PNH ne sont pas des espèces réservoirs. Les efforts pour retrouver le réservoir de ce virus doivent continuer car c’est le seul moyen qui nous permettra de prévenir efficacement les prochaines épidémies.