Conception d’un implant instrumenté in vivo et du système de détection associé pour prothèse orthopédique : Application à la détection précoce du descellement et au diagnostic post-opératoire
Auteur / Autrice : | Sylvain Dutrieux |
Direction : | Brice Sorli, Arnaud Vena |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Électronique |
Date : | Soutenance le 25/11/2019 |
Etablissement(s) : | Montpellier |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Information, Structures, Systèmes (Montpellier ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : IES - Institut d'Electronique et des Systèmes |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Combette |
Examinateurs / Examinatrices : Brice Sorli, Arnaud Vena, Philippe Combette, Gaëlle Lissorgues, Katia Grenier, Étienne Perret | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gaëlle Lissorgues, Katia Grenier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
De nombreux progrès techniques ont vu les jour ces dernières années en médecine et en chirurgie. Ils permettent de vivre mieux et plus longtemps. Si les efforts ont été mis dans le développement de dispositifs innovants, leur surveillance in vivo présente des lacunes, notamment en ce qui concerne les dispositifs implantables, entités critiques implantées dans un milieu fragile. Ainsi, à l’heure actuelle, le constat est fait qu’un produit de l'industrie agroalimentaire est bien mieux suivi qu'un dispositif médical implanté chez un patient. Les problématiques soulevées par cette lacune de traçabilité sont nombreuses : impossibilité de contrôler les dispositifs médicaux une fois implantés, impossibilité d'avoir des registres de matériovigilance bien remplis, par exemple. Par ailleurs, il existe également un manque de données sur le comportement des implants in vivo, données qui sont pourtant indispensables pour leur surveillance et leur amélioration. Les travaux de cette thèse ont pour objet le développement d'un dispositif capable à la fois d'identifier et de tracer toutes les prothèses de genou du monde, et de délivrer un moyen de contrôle de ces prothèses une fois implantées. Pour cela, deux dispositifs sont étudiés : un implant électronique passif long terme (avec toutes les contraintes imposées par ce type d'implants : biocompatibilité, biostabilité) et un système d'imagerie innovant, bas coût et n'exploitant ni rayonnements, ni produits d'injection.