Thèse soutenue

Nanocomposites de silices micro et méso poreuses/nanofils de Bi élaborés sous haute pression

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Auteur / Autrice : Yixuan Zhao
Direction : Julien HainesRomain Viennois
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie et Physico-Chimie des Matériaux
Date : Soutenance le 19/11/2019
Etablissement(s) : Montpellier
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Chimiques (Montpellier ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Charles Gerhardt (Montpellier ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Claire Levelut
Examinateurs / Examinatrices : Julien Haines, Romain Viennois, Claire Levelut, Laetitia Laversenne, Yann Le Godec, Valentina Giordano
Rapporteurs / Rapporteuses : Laetitia Laversenne, Yann Le Godec

Mots clés

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Résumé

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Le bismuth présente des propriétés thermoélectriques modérées sous forme massive. La réduction de sa dimensionnalité (les nanofils de Bi) permet d’améliorer sa propriété thermoélectrique, c’est-à-dire l’amélioration du coefficient de Seebeck S, la diminution de la résistivité électrique et de la conductivité thermique. Ces nanofils permettraient une utilisation pour la réfrigération Peltier. Les silices micro- et méso-poreuses possèdent des canaux qui permet de confiner les atomes de Bi et donc d’y intercaler des fils de Bi de diamètre de l’ordre nanométrique. Le Bi fusionné à haute pression a été compressé sous haute pression afin de l’insérer dans ces pores. La haute pression et la haute température sont obtenues par la cellule à enclume de diamant et la presse gros volume nommée CONAC28. La dynamique des réseaux et la stabilité des différentes phases de Bi ont été tout d’abord étudiées. Les résultats expérimentaux sont cohérents avec ceux calculé et le spectre de Bi III a été observé pour la première fois. Les échantillons composites Bi/silice micro- ou meso-poreuse élaborés ont été caractérisés par DRX, Raman, MEB, TEM, et DNP. Certaines techniques de caractérisation étaient efficaces pour confirmer l’intercalation du Bi dans les pores. Dans le cas de Bi/MFI, les chaines de Bi ont été observées avec le MET et présentent un diamètre de 6Å. Le nombre moyen de Bi par maille (14 Bi) a été déterminé par l’affinement Rietveld en utilisant le modèle calculé (24 Bi/maille). Des calculs DFT ont été réalisés pour les nanocomposites Bi/MFI afin de prévoir ses propriétés physiques. Ceux-ci montrent les composites avec 14 Bi/ maille présenterais une énergie de bande interdite entre 0,4eV et 1,69eV. Dans le cas de Bi/nanotubes de silice, seule la MET a permis la mise en évidence des nanotubes remplis avec Bi de diamètre de 4nm élaboré en CED ou des bâtonnets de Bi de diamètre autour de 10nm élaboré dans la CONAC28. En plus, les nanotubes dans le composite Bi/nanotube se sont cristallisés en quartz. Les mesures physiques ont été ensuite réalisées pour déterminer si les propriétés thermoélectriques sont améliorées. Avec la méthode de Van der Pauw, on a observé l’augmentation de la résistivité électrique des composites (10 fois et 3,3 fois élevés que celle de Bi massif). Par contre, le coefficient de Seebeck mesurée avec la méthode de pointe chaud présente un même ordre de grandeur pour Bi massif et les composites. Par conséquent, les mesures sur les nanofils de Bi isolés seront nécessaires.