Thèse soutenue

Analyse thermomécanique du système vasculaire de surface - Application au pied diabétique
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Auteur / Autrice : Vincent Serantoni
Direction : Hervé LoucheFranck Jourdan
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique et Génie Civil
Date : Soutenance le 14/10/2019
Etablissement(s) : Montpellier
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Information, Structures, Systèmes (Montpellier ; 2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de Mécanique et Génie Civil. LMGC (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Yohan Payan
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Louche, Franck Jourdan, Yohan Payan, Agnès Hartemann-Heurtier, Xavier Balandraud, Ariane Sultan
Rapporteurs / Rapporteuses : Agnès Hartemann-Heurtier, Xavier Balandraud

Résumé

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Le diabète est une maladie chronique et un problème majeur de santé publique avec 422 millions d’adultes diabétiques dans le monde en 2017. Il constitue une pathologie grave, notamment par la sévérité de ses complications micro-vasculaires (rétinopathie diabétique, néphropathie diabétique, neuropathie) et macro vasculaires (cardiopathie ischémique, artériopathie périphérique). Parmi ces complications, le « pied diabétique » est un problème médical, social, humain et économique majeur. Il a un retentissement sévère à la fois pour la personne diabétique (sa qualité de vie, sa durée de vie), mais aussi pour la société en engendrant un coût économique important.Au travers de cette thèse de doctorat on s’intéresse à relier cette pathologie, ainsi que ses complications, à la température de la peau. En évaluant les mécanismes en partie responsables des deux principales complications, que sont la neuropathie périphérique (atteinte des nerfs) et l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (atteinte des structures vasculaires), ainsi que les effets de ces dernières sur le corps, on montre qu’il est possible de relier les variations de la température cutanée à l’état pathologique des patients grâce à l’évaluation des mécanismes de thermorégulation encore actifs.Ces travaux reposent sur : (i) des modèles numériques permettant de relier les variations du débit sanguin aux variations la température cutanée ; (ii) une importante phase de métrologie pour l’utilisation précise d’une caméra infrarouge micro-bolométrique ; (iii) le développement d’un protocole expérimental permettant l’activation des mécanismes de thermorégulation ; (iv) la quantification de l’intensité de ces mécanismes en fonction de différents groupes de sujets, pathologiques ou non.