Thèse soutenue

Les applications littéraires pour la jeunesse : œuvres et lecteurs

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Auteur / Autrice : Eleonora Acerra
Direction : Brigitte Louichon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : LITTERATURES FRANCAISES, COMPAREES spécialité Littérature française
Date : Soutenance le 12/12/2019
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Didactique, Education et Formation (Montpellier)
Equipe de recherche : Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur les ressources humaines et l'emploi (Toulouse)
Jury : Président / Présidente : Jean-Charles Chabanne
Examinateurs / Examinatrices : Serge Bouchardon, Nathalie Lacelle, Agnès Perrin
Rapporteurs / Rapporteuses : Alexandra Saemmer

Résumé

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Combinant une perspective théorique e-littéraire et une dimension éducative, cette étude s’attache à décrire un objet très récent et encore peu connu, malgré l’intérêt vif de la communauté académique et du monde éditorial : l’application littéraire pour la jeunesse. Afin de contribuer à sa caractérisation et à la connaissance de ses enjeux pour la formation multilittéracique des jeunes contemporain·e·s, deux objectifs sont poursuivis : décrire et analyser les œuvres actuellement à disposition, en les interrogeant en tant que « techno-textes » [Hayles, 2002] littéraires à destination d’un public bien précis, constitué d’enfants en formation ; analyser des aspects de la réception, en se focalisant sur les processus de compréhension et d’interprétation, tels qu’ils se manifestent dans l’actualisation d’un parcours de navigation sur écran et dans la restitution a posteriori du parcours effectué. Le premier volet de la thèse se propose ainsi, d’une part, de cerner l’objet en dressant un portrait de l’offre éditoriale contemporaine, d’autre part, de décrire plus finement les caractéristiques des œuvres et les différentes manières par lesquelles elles construisent leur message. Le deuxième volet est dédié à l’observation de divers échantillons de lecteur·rice·s empiriques et se propose de vérifier comment il·elle·s abordent l’œuvre littéraire numérique, se l’approprient et répondent à ses requêtes d’interaction par des « interprétations actualisées » [Jeanneret, 2000], qui découlent d’une réception subjective du texte.