L'art contemporain comme experiences de paradoxes : anamorphoses et autres distorsions de l'espace-temps
Auteur / Autrice : | Pauline Desiderio |
Direction : | Bernard Salignon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Esthetique |
Date : | Soutenance le 07/12/2019 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche interdisciplinaires en sciences humaines et sociales (Montpellier) - Centre de Recherches Interdisciplinaires en Sciences humaines et Sociales de Montpellier / CRISES |
Jury : | Président / Présidente : Paul Ducros |
Examinateurs / Examinatrices : Ghislaine Rios | |
Rapporteur / Rapporteuse : Daniela Angelucci, Alain Chareyre-Méjan |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’anamorphose ou l’art de l’image qui se déploie dans l’espace en se formant et se déformant, propose une expérience singulière. Si elle semble naître à la Renaissance, elle se répand ensuite sur les murs des centres cartésiens au XVIIe siècle, plongeant le public dans le doute. Elle s’impose à nouveau au XXe siècle dans l’œuvre des artistes surréalistes qui voient en elle la possibilité de créer des images doubles. Elle revient aujourd’hui, dans l’Art contemporain, transcendée par la possibilité de sortir du cadre. Felice Varini et Georges Rousse atomisent et distordent les images en les projetant dans un volume quand elles sont habituellement bidimensionnelles. Les sculpteurs Markus Raetz et Tjeerd Alkema travaillent, eux, des volumes se transformant alors que le spectateur tourne autour, arpente l’espace, s’approche ou s’éloigne de l’œuvre. Une esthétique poétique de la distorsion et du paradoxe, d’une relativité subjective et perceptive, nous entraînera pas à pas de l’expérimentation de l’anamorphose aux singularités spatio-temporelle des confins de l’univers.