Archéologie et esthétique des lieux dans les œuvres de John Ford, Jean-Marie Straub, Danièle Huillet et Tariq Teguia.
Auteur / Autrice : | Fabien Meynier |
Direction : | Loig Le Bihan |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | ARTS spécialité Etudes cinématographiques et audiovisuel |
Date : | Soutenance le 22/11/2019 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Représenter inventer la réalité du romantisme au XXIe siècle (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Luc Vancheri |
Examinateurs / Examinatrices : Pietsie Feenstra | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Corinne Maury, Mathias Lavin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ce travail de thèse voudrait interroger les liens qui peuvent unir certains films avec un type d’espace spécifique, le lieu. L’hypothèse de départ consiste, en suivant les travaux d’historiens, de géographes et d’historiens de l’art, à établir un rapport entre le mouvement de patrimonialisation qui se développe au XIXe siècle, principalement autour de la représentation des lieux et des monuments, et l’émergence du cinématographe. Ce rapport est d’ordre fonctionnel et discursif : nombre d’intellectuels voient dans le cinématographe naissant le média adéquat pour produire des images patrimoniales de lieux. Dès lors, ce travail voudrait réinterroger certaines œuvres, dont les films réalisés par John Ford au sein de Monument Valley, ceux que Jean-Marie Straub et Danièle Huillet ont tourné entre 1975 et 1980, ou encore l’œuvre en cours de Tariq Teguia, dans le but d’essayer de saisir la façon dont cette « série culturelle » patrimoniale a pu être réinvestie dans des corpus très divers. La méthode iconologique, appliquée ici à des représentations spatiales, permettra de mettre à jour des liens figuratifs et conceptuels dans les œuvres, que les contextes socio-historiques semblent séparer de façon imperméable.