Dignitas et urbanitas : aspects et contraintes des normes sociales de Cicéron à Pline le Jeune, dans les milieux sénatoriaux et équestres, à Rome et en Italie, de la fin de la République au Haut-Empire
Auteur / Autrice : | Patrice Avila |
Direction : | Agnès Bérenger |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | HISTOIRE spécialité Histoire ancienne |
Date : | Soutenance le 11/12/2019 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche interdisciplinaires en sciences humaines et sociales (Montpellier) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Valérie Huet, Antoine Perez |
Rapporteurs / Rapporteuses : Martin Galinier, Antonio Gonzales |
Mots clés
Résumé
Entre la fin de la République et le Haut-Empire, la société romaine amorce, définit et affirme une identité qui deviendra celle de la romanité. Mêlant traditions romaines et ajouts des cultures conquises et rencontrées, notamment la civilisation hellénistique, l’élite de la société romaine, élabore une culture d’élite qui deviendra le marqueur de rang de tout un groupe se reconnaissant par des pratiques culturelles et sociales les identifiant et les différenciant de leurs contemporains. Cette thèse aborde les normes sociales qui régissent la vie quotidienne des élites romaines, notamment l’ordre sénatorial et équestre, et les contraintes auxquelles les individus doivent se soumettre. Organisée autour de trois grands axes que sont les individus, les grands temps-forts de la vie quotidienne et les lieux de vie, cette recherche brosse le portait d’une société héritière d’une lourde tradition réinterprétée et transmise par une élite qui se perçoit comme la garante de la pérennité d’une identité, de vertus et de valeurs romaines. La diversité de cette approche permet de constater la diffusion d’un modèle socioculturel dans l’élite mais aussi dans la société et l’empire. Hommes, femmes, enfants, affranchis, comme esclaves tous concourent à donner une image relevant des normes et des convenances sociales qui régissent la haute société romaine. Tous sont au service de la familia et du maître en particulier. Le but étant de correspondre à un modèle qui fait des gens de l’élite sociale, une élite de la vertu : les boni uiri.