Thèse soutenue

Pratiques d’espaces et écritures migrantes dans la littérature mexicaine : Sergio Pitol, Esther Seligson et Fabio Morábito.

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Auteur / Autrice : Alejandro Mejia Gonzalez
Direction : Karim Benmiloud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : ETUDES ROMANES spécialité Etudes hispaniques et hispano-américaines
Date : Soutenance le 13/12/2019
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LLACS-Langues, littératures, arts et cultures du sud (Université Paul-Valéry, Montpellier 3) - Institut de Recherche Intersite Études Culturelles (Montpellier) / IRIEC
Jury : Président / Présidente : Florence Olivier
Examinateurs / Examinatrices : Alba Lara-Alengrin, Teresa Georgina Gonzalez Arce
Rapporteurs / Rapporteuses : Raphaël Estève

Résumé

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Le motif du voyage repose au sein de la littérature mexicaine comme l’un des principes constitutifs d’une diversité de générations et de pratiques littéraires dans le pays. Il est certain que la littérature mexicaine témoigne, à travers de divers optiques et discours, du sens de la nation et de l’identité mexicaines tout en montrant les basculements qui les conforment. Le motif en question s’y prononce de manière aussi bien directe qu’indirecte, et fait l’objet d’une transformation existentiel et littéraire qui obéi tout un éventail de changements esthétiques. Sous l’écorce vaste du motif viatique il y a une relation étroite entre la mémoire, les espaces vécus et toutes sortes de déplacements. Celle-ci est perceptible dans une multiplicité de manifestations littéraires au Mexique, notamment à partir du XXe siècle grâce au déploiement de techniques et d’explorations littéraires. Cette investigation analyse les dialogues et les correspondances parmi trois écrivains mexicains du XXe siècle : Sergio Pitol, Esther Seligson et Fabio Morábito. Bien qu’ils appartiennent à des différentes générations littéraires, cette étude se focalise sur un corpus sélectionné vis-à-vis le partage de certains mécanismes d’intersection entre la littérature et l’expérience du voyage, c’est-à-dire, de ce que nous appelons « écritures migrantes et pratiques d’espaces », idée que nous empruntons de Michel de Certeau, Robert Tally et Astrid Erll. Ainsi, nous montrerons les manières dont la thématique du voyage articule l’identité, la mémoire et l’écriture à l’aune d’une hétérogénéité d’espaces, de migrations et de géographies existantes au cœur de trois propositions littéraires représentatives à ce sujet.