Auteur / Autrice : | Élise Varcin |
Direction : | Romain Descendre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie - Etudes italiennes |
Date : | Soutenance le 22/11/2019 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de philosophie (Lyon ; Grenoble ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : École normale supérieure de Lyon (2010-...) |
Laboratoire : Triangle : Action, Discours, Pensée politique et économique (Lyon ; 2005-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Barbara Meazzi |
Examinateurs / Examinatrices : Romain Descendre, Barbara Meazzi, Xavier Tabet, Alessandra Tarquini, Matteo Di Figlia, Stéphanie Lanfranchi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Xavier Tabet, Alessandra Tarquini |
Mots clés
Résumé
Cette thèse porte sur le rapport de Benito Mussolini (1883-1945) à la littérature depuis ses années de formation jusqu’à la fin de sa carrière politique.À partir d’un riche corpus de textes sélectionnés au sein de l’Opera omnia di Benito Mussolini en 44 volumes, elle contextualise et examine, d’une part, les réflexions sur la littérature que Mussolini mène dans des écrits de nature variée (essais critiques, comptes rendus d’ouvrages, discours aux intellectuels, articles de politique culturelle) et, d’autre part, les textes dans lesquels il s’essaie lui-même à la littérature (poèmes, nouvelles, romans, pièces de théâtre).La première partie de cette thèse propose à la fois une reconstruction du parcours intellectuel et politique de Mussolini jusqu’à son arrivée au pouvoir en 1922 – en portant une attention particulière à sa formation culturelle et littéraire – et une étude de la place qu’il accorde à la littérature et à la culture pendant le régime fasciste. Dans la seconde partie, l’analyse littéraire et stylistique des textes « littéraires » de Mussolini, mise en lien avec ses principales conceptions de la littérature et du rôle de l’écrivain qui ressortent des réflexions théoriques conduites tout au long de sa carrière politique, permet de mieux comprendre la fonction qu’il attribue à la littérature dans son projet totalitaire de création d’une nouvelle civilisation fasciste.