Thèse soutenue

Durabilité de l'acier inoxydable martensitique 17-4 PH obtenu par fabrication additive

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Auteur / Autrice : Michella Alnajjar
Direction : Frédéric ChristienWolski Krystof
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et Génie des Matériaux
Date : Soutenance le 18/12/2019
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : Ed Sis 488
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : École nationale supérieure des mines (Saint-Etienne ; 1816-....)
Laboratoire : Centre Science des Matériaux et des Structures / SMS-ENSMSE
Jury : Président / Présidente : Denis Delagnes
Examinateurs / Examinatrices : Denis Delagnes, Cécilie Duhamel, Christine Blanc, Cédric Bosh
Rapporteur / Rapporteuse : Cécilie Duhamel

Résumé

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Ce travail de thèse porte sur la corrosion de l'acier inoxydable à durcissement structural 17-4 PH élaboré par fabrication additive par fusion sélective laser (SLM).Nous avons montré que la microstructure de l'acier 17-4 PH fabriqué par SLM est ferritique, contrairement à l'acier corroyé qui a une microstructure martensitique typique. Ceci résulte des vitesses de refroidissement et de chauffage très élevées (105-106 K/s) qui empêchent la formation de l'austénite et conduisent à une rétention complète de ferrite δ issue de la solidification.Nous avons mené une étude comparative de corrosion électrochimique à l'aide de courbes de polarisation anodiques dans des solutions chlorurées acides. Le matériau SLM présente une meilleure résistance à la corrosion généralisée que le matériau corroyé. Ce résultat est lié à l'absence d'inclusions MnS dans le matériau SLM. Au contraire, dans le matériau corroyé, la dissolution des inclusions MnS conduit à une redéposition d'espèces riches en soufre sur toute la surface, ce qui déstabilise le film passif.Nous avons également mené une étude de la fragilisation par l'hydrogène. Cette étude a montré une sensibilité plus forte du matériau SLM, qui peut s'expliquer par la différence de microstructure, en particulier la taille grains. Le matériau SLM, ferritique, présente une fissuration sous-critique transgranulaire, dont l'initiation est pilotée par le niveau de contrainte et la quantité d'hydrogène introduite dans le matériau. Au contraire, dans l'acier corroyé, martensitique, la fissuration sous-critique suit les anciens joints austénitiques. On montre par ailleurs que son initiation nécessite un minium de déformation plastique.