Thèse soutenue

Traitement avancé du signal pour l'identification et le diagnostic de l'état des machines tournantes

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Auteur / Autrice : Peeters Cédric
Direction : Jérôme AntoniPatrick GuillaumeJan Helsen
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie mécanique
Date : Soutenance le 21/11/2019
Etablissement(s) : Lyon en cotutelle avec Vrije universiteit Brussel (1970-....)
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Mécanique, Energétique, Génie Civil, Acoustique (Villeurbanne ; 2011-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Institut national des sciences appliquées (Lyon ; 1957-....)
Laboratoire : LVA - Laboratoire Vibrations Acoustique (Lyon, INSA) - Laboratoire Vibrations Acoustique / LVA
Jury : Président / Présidente : Amir Nejad
Examinateurs / Examinatrices : Jérôme Antoni, Patrick Guillaume, Jan Helsen, Amir Nejad, Nadine Martin, Cécile Capdessus, Quentin Leclère, Robert Randall
Rapporteurs / Rapporteuses : Amir Nejad, Nadine Martin

Résumé

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Cette thèse porte sur des méthodes innovantes de contrôle de l'état de santé des machines tournantes par l’analyse des signaux vibratoires. En effet, la surveillance de l’état de santé des machines contribue à des améliorations substantielles des points de vue économique et de sureté. Afin d’y aboutir, l’une des manières les plus populaires est de recueillir les vibrations de la machine. La plupart de ces vibrations sont directement liées au comportement périodique des sous-systèmes de la machine tels que les arbres de rotation, engrenages, champs électriques rotationnels, etc. Cette connaissance peut être exploitée afin de concevoir une méthodologie adaptée à chaque type de défaut. Cette thèse s’intéresse aux étapes de la mise en œuvre de cette méthodologie. En règle générale, la première condition préalable à l’analyse avancée de l’information récoltée est la disponibilité de la vitesse instantanée de rotation. Cette vitesse doit être connue car la plupart des techniques du traitement du signal sont adaptées aux conditions de fonctionnement stationnaires. Ainsi, la connaissance de la vitesse permettra de compenser les fluctuations de vitesse, par exemple par le ré-échantillonnage angulaire du signal de vibration. Malgré l’existence d’outils de mesure permettant l’estimation de la vitesse tels que les codeurs et les tachymètres, cette thèse étudie le potentiel d’estimer la vitesse instantanée de rotation à partir des signaux vibratoires. Après l'estimation de la vitesse et le ré-échantillonnage angulaire, une étape suivante courante consiste à séparer le signal en composantes déterministes et stochastiques. Dans ce sens, l’efficacité et l’applicabilité de la procédure d'édition du cepstre sont analysées. Ensuite, différentes méthodes de filtrage sont appliquées au signal résiduel afin d’améliorer le rapport signal sur bruit. Pour cette fin, les méthodes existantes utilisant des critères conventionnels sont étudiées en parallèles avec une nouvelle méthodologie aveugle de filtrage. La dernière étape du processus de traitement consiste à diagnostiquer le défaut potentiel. Ainsi, des indicateurs statistiques sont calculés sur le signal obtenu après traitement et suivis dans le temps pour vérifier leurs variations. Dans de nombreux cas, la signature du défaut présente un comportement cyclostationaire. Par conséquent, cette thèse examine également différentes techniques d'analyse de la cyclostationarité. Enfin, les performances des différentes méthodes de traitement sont validées sur deux ensembles de données expérimentales de vibrations issues de boîtes de vitesses d’éoliennes.