Thèse soutenue

Contribution à l’étude des effets psychologiques du bruit de parole dans les bureaux ouverts

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Auteur / Autrice : Krist Kostallari
Direction : Edith GalyEtienne Parizet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Acoustique
Date : Soutenance le 08/04/2019
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Mécanique, Energétique, Génie Civil, Acoustique (Villeurbanne ; 2011-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Institut national des sciences appliquées (Lyon ; 1957-....)
Laboratoire : LVA - Laboratoire Vibrations Acoustique (Lyon, INSA) - Laboratoire Vibrations Acoustique / LVA
Jury : Président / Présidente : Claudine Melan
Examinateurs / Examinatrices : Edith Galy, Etienne Parizet, Claudine Melan, Delphine Bard, Patrick Chevret, Andreas Liebl
Rapporteurs / Rapporteuses : Claudine Melan, Delphine Bard

Mots clés

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Résumé

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Il est aujourd’hui accepté que le bruit de parole représente la principale source de gêne pour les employés des bureaux ouverts. L’objectif de ce travail est d’évaluer les effets psychophysiologiques de la parole intelligible sur les salariés effectuant une ou plusieurs tâches. Pour répondre à cet objectif, deux expériences ont été réalisées. La première a pour but d’évaluer le décrément de performance (DP) lors d’une tâche de sériation pour de fortes valeurs d’intelligibilité. L’indicateur acoustique choisi est le STI (« Speech Transmission Index »). Les résultats de l’étude menée auprès de cinquante-cinq participants montrent un effet du STI sur le DP. Cependant, cette expérience a une validité écologique réduite puisqu’elle est de courte durée et qu’elle est limitée à une tâche très spécifique. La deuxième expérience a donc pour but d’élaborer des tests en laboratoire plus proches des conditions de travail en bureau ouvert et d’étudier l’effet de la parole intelligible sur des indicateurs psychologiques. Trente-neuf participants ont participé à cette expérimentation. Plusieurs mesures telles que la fatigue psychologique, la gêne sonore et la charge mentale de travail ont été réalisées. Les participants ont été soumis à trois conditions sonores différentes (bruit stationnaire, bruit modulé et parole) durant trois journées. Chaque jour, les participants ont réalisé leur travail en étant exposés à la même condition sonore pendant 6h45min. Les résultats montrent un effet de la parole sur l’état psychologique des participants. La parole semble être la source de bruit la plus fatigante et la plus gênante. Elle entraine également une charge mentale supplémentaire. Au-delà des résultats de ces expériences, les modèles psychologiques mobilisés lors de cette thèse peuvent être adaptés pour mener des enquêtes in-situ afin d’évaluer et prévenir les risques psychologiques liés aux bruits dans les bureaux ouverts.